Rampini lance H2EU Power

Rampini lance H2EU Power

H2EU Power, L’Italien Rampini vient d’annoncer, à travers la nouvelle marque H2EU Power, le lancement de sa gamme de solutions de systèmes d’alimentation à pile à combustible à hydrogène pour véhicules utilitaires, applications tout-terrain et stationnaires en Europe.

 

Initialement constituée par une équipe d’ingénierie spécialisée dans la mobilité hydrogène au sein de Rampini, H2EU Power a été officiellement créée début 2024 en tant que division indépendante de l’entreprise.

 

Lui a été donné pour objectif d’offrir aux équipementiers de l’ensemble de l’écosystème européen de l’hydrogène un accès aux avantages en termes de conception, de performance et de chaîne d’approvisionnement. Elle a à ce titre engrangé plus de 25 contrats de conception OEM de systèmes d’alimentation à pile à combustible en Europe, en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique.

 

H2EU Power a donc pu développer une gamme complète de solutions pour des applications allant des minibus aux véhicules utilitaires moyens et lourds, ainsi que des versions tout-terrain et stationnaires, assemblées sous forme de solutions modulaires sur mesure.

 

Ces systèmes, d’une puissance comprise entre 30 et 140 kilowatts, sont conçus pour réduire considérablement les délais de développement et, in fine, de mise sur le marché pour les constructeurs de véhicules utilitaires (OEM) intéressés.

 

Tout en bénéficiant de Rampini comme client principal pour une gamme d’applications de systèmes d’alimentation à pile à combustible, H2EUPower opère en toute indépendance vis-à-vis de sa société mère, tant sur le plan technique que commercial.

 

 

Karsan maintient une forte dynamique de croissance en 2024

Karsan maintient une forte dynamique de croissance en 2024

Karsan vient d’annoncer avoir terminé l’année 2024 en réalisant un chiffre d’affaires de 296 M€, la vente de 540 véhicules électriques et une rentabilité en hausse de 28%.

Le constructeur a réalisé 82% des exportations de véhicules de transports publics électriques de Turquie vers l’Europe au cours des cinq dernières années.

Okan Baş, PDG de Karsan, estime qu’en 2024 la marque « a atteint la 8e place du classement du marché européen et 4,5% de parts de marché ». Elle figure dans le top 5 dans certains pays européens, notamment en Italie, en Roumanie, au Portugal et en Suisse, où elle occupe la 3e place.

Selon le PDG, elle est aussi dans le top 4 en France et en Autriche. Ainsi, le Karsan e-ATAK, avec 29% de parts de marché, et le e-JEST, avec 37% de parts de marché, sont considérés comme les leaders sur leurs segments respectifs en Europe pour la 5e année consécutive.

En 2025, la marque s’est fixée comme objectif une croissance de 30%, la vente de 700 véhicules électriques et un CA de 350 à 400 M€.

 

 

IDFM choisit Grisel pour quatre lots scolaires

IDFM choisit Grisel pour quatre lots scolaires

La société Grisel vient d’annoncer que Ile-de-France Mobilités venait non seulement de la renouveler sur quatre contrats spéciaux scolaires, mais aussi de lui attribuer l’exploitation des 4 nouveaux lots dans la région :
. Nerville-la-Forêt / Presles
. Roquerolles / Bernes / l’Îsle Adam / Presles / Beaumont-sur-Oise
. Campagne-sur-Oise / Parmain / Beaumont-sur-Oise / l’Îsle-Adam
. Bernes-sur-Oise / Persan / Beaumont-sur-Oise / Nerville-la-Forêt / Presles Nointel / Mours / Villiers-Adam / Meriel

Au total, ce sont 35 cars qui seront mis en circulation pour effectuer ces contrats, et ils rouleront tous à 100% en HVO.

La société de transport Grisel, qui existe depuis 50 ans, est présente en Normandie avec 6 dépôts situés à Gisors, Gournay-en-Bray, Gaillon, Charleval, Yvetot et Dieppe ainsi que 2 parkings à Evreux et Saint-Marcel.

Elle est aussi établie en Île-de-France avec un dépôt à Ennery dans le Val-d’Oise. Ces implantations permettent ainsi à Grisel de couvrir un large territoire régional. Enfin, pour compléter son offre, elle dispose également d’un parking relais à Auneuil dans les Hauts-de-France.

 

 

Transdev Pays-Bas commande 42 VDL Citea de nouvelle génération

Transdev Pays-Bas commande 42 VDL Citea de nouvelle génération

VDL Bus & Coach fournira et entretiendra 42 autobus R-NET LE-122 à emmarchement bas pour la concession Hoeksche Waard/Goeree-Overflakkee qui a été attribuée à Transdev pour la période allant de décembre 2025 à décembre 2038.

Les véhicules Citea de nouvelle génération s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par Transdev pour parvenir à un transport zéro émission et offrent des équipements complets pour un voyage extrêmement confortable et sûr.

La concession HWGO comprend tous les transports par autobus dans les municipalités de Hoeksche Waard/Goeree-Overflakkee, ainsi que les services d’autobus entre ces municipalités et Rotterdam, Dordrecht, Barendrecht, Hellevoetsluis-Spijkenisse, Renesse et Willemstad.

Jusqu’au 14 décembre 2025, la concession sera exploitée par Connexxion. À partir du 14 décembre 2025, Transdev assurera le transport par autobus dans la zone de concession de HWGO. Ainsi, le transporteur reste le même, mais sous un autre nom.

Sur de nombreuses lignes, les heures de départ et d’arrivée seront élargies et les bus circuleront plus fréquemment, tant en semaine que le week-end. Le déploiement de nouveaux véhicules 100 % électriques a également été récompensé.

 

 

L’ART publie la synthèse des travaux du Comité de concertation sur les gares routières

L’ART publie la synthèse des travaux du Comité de concertation sur les gares routières

L’Autorité de régulation des transports vient de donc de publier les travaux menés l’an dernier par le Comité de concertation sur les gares routières, comité qui regroupait notamment la FNTV, le Cerema (expert sur l’énergie, le climat et la prévention des risques), SNCF Gares & Connexions, FlixBus, BlaBlaCar et la Fnaut.

Ce dernier a donc identifié deux principales marges de progrès pour adapter les gares routières aux besoins contemporains des transporteurs longue distance (SLO, les fameux Services librement organisés).

D’une part, l’information fournie en gare doit devenir véritablement dynamique pour répondre aux problématiques des opérateurs des services librement organisés dont les plans de transport évoluent rapidement. D’autre part, il est important d’offrir une billetterie physique soit par la mutualisation des points de vente avec les transports conventionnés régionaux, soit, dans les grandes gares, par la création de points de vente pour chaque transporteur.

De nombreuses gares sont équipées de dispositifs d’information. Toutefois, l’information statique, comme l’affichage papier des horaires, n’est pas adaptée aux autocars longue distance (librement organisés), qui peuvent modifier leurs horaires plusieurs fois par an.

De plus, les services librement organisés ne disposent pas souvent, en gare, de quais qui leur soient spécifiquement attribués. Dans ce cas, l’information dynamique est plus appropriée pour indiquer aux voyageurs leur quai de départ. Les travaux montrent que l’information en temps réel en gare est indispensable pour informer les usagers sur le point de départ de leur autocar, les horaires et les éventuels retards.

Ainsi, le rapport propose trois recommandations concernant l’information multimodale :

  1. Garantir une information statique multimodale, c’est-à-dire accessible pour tous les services réguliers de transport, y compris les services librement organisés, de manière non discriminatoire et centralisée pour les informations le nécessitant (notamment pour le repérage des lieux en gare) ;
  2. S’assurer d’une meilleure qualité des données accessibles et de leur disponibilité dans des formats standard permettant une interopérabilité accrue;
  3. Intégrer tous les services réguliers de transport dans les outils de mobilité par association de services (MAS)et signaler clairement leur existence en gare, comme le font d’ores et déjà quelques MAS, par exemple la MAS lancée en 2024 par la Métropole de Rouen Normandie examinée dans le cadre des travaux menés.

Environ 10% des titres de transport des services librement organisés sont distribués physiquement notamment en gare, à bord des véhicules ou dans des commerces de proximité. Pour certains usagers, pouvoir acheter son titre de transport en gare routière demeure indispensable, que ceux-ci n’aient pas de carte bancaire, qu’ils préfèrent par sécurité acheter leur billet sur place, ou qu’ils soient peu familiers avec internet.

Une étude de BlaBlaCar en 2024 indique que les voyageurs choisissent les points de vente physiques pour trois raisons principales : le contact humain (35 %), la facilité de paiement (34%), et la nécessité d’acheter sur place (12%).

Cependant, les guichets des gares ne permettent pas toujours l’achat de billets pour les services librement organisés, se limitant souvent aux services conventionnés. Il serait donc judicieux de mutualiser les dispositifs de vente en permettant l’accès aux guichets des exploitants de gare routière, moyennant une commission.

Le rapport recommande de proposer des options de billetterie SLO adaptées aux gares routières, selon les standards suivants :

  • Pour les petites gares : usage mutualisé des guichets existants, ou en l’absence de guichet, usage d’automates multimodes, notamment dans les gares de plus de 300 000 voyageurs par an ;
  • Pour les grandes gares, des guichets dédiés et des automates multimodes devraient être installés.

 

Scania France en 2024, une bonne année de transition

Scania France en 2024, une bonne année de transition

Le constructeur suédois a présenté ses résultats 2024 le 19 mars dernier. Si le poids-lourd occupe logiquement une place de choix dans la stratégie de Scania (qui s’installe à la deuxième place derrière Renault en part de marché), l’an passé fut aussi, dans le domaine des cars et bus, la première saison d’une nouvelle stratégie consistant à mettre de côté le marché des autobus et à confier à des carrossiers le soin de produire des autocars logotés Scania.

 

C’est donc Damien Thomine, directeur Power Solutions et People Transport Solutions, qui fait le point sur le positionnement de Scania sur le marché français des cars et bus. Avec 166 immatriculations en 2024, l’industriel enregistre une bonne année sur un marché français qui, selon sa comptabilité, reste stable à 4920 véhicules de plus de 16t. Dans ce chiffre, il faut toutefois comptabiliser les dernier autobus Citywide commandés en 2023 par certaines agglomérations.

 

Au-delà de ce reliquat, Scania France est donc désormais spécialisé dans l’autocar avec deux partenaires. Irizar d’abord, avec lequel il commercialise les i3, i4, i6 et i8, et Higer qui lui fournit les Fencer 6 et les Touring. Dans les deux cas, le constructeur reste clairement attaché au mix énergétique, recherchant plutôt le meilleur rendement énergétique, puisque ces différents modèles sont disponibles en B100 exclusif, GNL et GNV pour la première gamme et B100 et GNV pour les seconds.

 

Dans cette logique, Damien Thomine a aussi annoncé que le nouveau moteur diesel 6 cylindres de 13l (en 420, 460 et 520 ch) sera désormais disponible avec une nouvelle boîte de vitesses, un nouvel essieu arrière et différentes nouvelles adaptations. Un bloc qui est donné avec une consommation en diminution de 8%.

 

Concernant l’électrification, Scania a évidemment présenté sa nouvelle motorisation, qui ouvrira sans doute la voie à un futur autocar électrique, mais a aussi annoncé que l’industriel ne renonçait pas totalement au marché des urbains, puisqu’il continue à commercialiser ces châssis LE BEV-3 et LF GNV Euro 6.