Ebusco annonce une restructuration de ses prêts

Ebusco annonce une restructuration de ses prêts

Ebusco vient d’annoncer que Heights et Kabuto Technology Co. Ltd. Allaient reprendre l’intégralité des prêts actuellement détenus par ING Bank NV et Coöperatieve Rabobank UA au titre des lettres de crédit et des garanties bancaires existantes de la société.

Ces prêts, d’un montant de 12,8 M€ et arrivant à échéance le 14 août prochain, seront transférés à Heights (4,6 M€) et Kabuto (8,2 M€). Suite à ce transfert, Heights et Kabuto auront la possibilité, sous certaines conditions, de convertir ces prêts en actions Ebusco par le biais d’un échange de créances contre des actions.

Le processus reste toutefois soumis à l’approbation des actionnaires, convoqués le 18 août.

Par ailleurs, pour faire face aux besoins de fonds de roulement à court terme, Ebusco a aussi annoncé qu’il devrait convenir avec ses partenaires chinois d’une facilité de fonds de roulement pouvant atteindre 9 M€.

Enfin, Ebusco a également évoqué la signature d’un contrat énergétique avec un client européen dont le nom n’a pas été précisé. L’accord, dont Ebusco Energy BV est le cocontractant, portera sur un minimum de 600 MWh de systèmes de stockage d’énergie (ESS) et d’équipements associés, pour une valeur totale d’environ 39 M€.

 

 

VIC Transport signe un triple partenariat avec trois clubs du sport parisien

VIC Transport signe un triple partenariat avec trois clubs du sport parisien

VIC Transport vient d’annoncer un partenariat stratégique et avec trois clubs emblématiques de la scène sportive parisienne : le Paris FC (football), le Stade Français Paris (rugby), et Paris Basketball (basketball).

À travers ces accords, VIC Transport devient le partenaire mobilité officiel des trois clubs pour la saison 2025-2026. L’entreprise assurera l’ensemble de leurs besoins logistiques et de déplacement, que ce soit pour les matchs, les entraînements ou les événements institutionnels.

Autocars haut de gamme, chauffeurs privés, services personnalisés seront mis à disposition pour offrir aux joueurs, staffs, partenaires et VIP « une expérience de transport à la hauteur de leur exigence ».

« C’est une grande fierté pour VIC Transport de s’engager aux côtés de trois institutions sportives majeures. Ce triple partenariat est un symbole fort de confiance, de professionnalisme et d’ambition commune », a déclaré Ilkan Cengiz, Président du groupe (groupement de VIC Transport, Autocars Fournier, Autocars Jacqueson, Autocars Stepien).

 

 

RATP Dev renouvelé sur le réseau Irigo d’Angers Loire Métropole

RATP Dev renouvelé sur le réseau Irigo d’Angers Loire Métropole

La Communauté urbaine Angers Loire Métropole vient d’annoncer avoir renouvelé sa confiance à RATP Dev pour l’exploitation et la maintenance de son réseau de mobilités Irigo.

Ce nouveau contrat de délégation de service public, d’une durée de six ans, prendra effet le 1er janvier 2026 et s’étendra jusqu’en 2031, prolongeant ainsi un partenariat solide et ambitieux entamé en 2019.

Depuis 6 ans, le réseau Irigo, opéré par RD Angers (filiale de RATP Dev) dessert 310 000 habitants répartis sur 29 communes et transporte près de 43 millions de voyageurs chaque année.

Depuis 2022, la fréquentation a progressé de 26%, le nombre d’abonnés a augmenté de 18%, et le taux de satisfaction atteint désormais 81%, selon la dernière enquête clients.

Dans le cadre de ce nouveau contrat, il est prévu de renforcer la desserte des territoires en développement dans la communauté urbaine, pour toucher à terme 8 000 habitants supplémentaires.

D’ici 2030, les lignes express offriront une fréquence de passage de 30 minutes tout au long de la journée, avec une densification des dessertes dans des zones en pleine croissance.

Le transport à la demande (TAD) connaîtra également un développement significatif avec comme objectif de doubler le nombre de voyages d’ici 2031.

Sur le plan environnemental, Irigo poursuivra sa transition vers des mobilités plus vertueuses. Déjà certifié ISO 14001, le réseau vise 66% de bus fonctionnant au BioGNV d’ici fin 2029.

Cette ambition s’accompagne d’un investissement massif dans le renouvellement du parc roulant, de formations généralisées à l’écoconduite, et d’une réduction de 10% de la consommation électrique dans les dépôts.

 

Keolis se renforce en Australie

Keolis se renforce en Australie

Keolis vient d’annoncer la signature en Australie d’un accord avec Downer lui permettant d’acquérir la totalité des parts de son partenaire au sein de la coentreprise « Keolis Downer », dont il était déjà actionnaire majoritaire.

La finalisation de cette transaction est prévue d’ici à fin-2025. Avec cet investissement, Keolis ambitionne de renforcer encore son rôle « de partenaire de confiance des autorités australiennes, en offrant des solutions de mobilité durables et innovantes qui répondent aux besoins des passagers et des territoires ».

Cette décision permettra à Keolis de poursuivre sa dynamique de croissance en Australie sur les marchés bus, tramway, métro automatique et ferroviaire. « Le groupe sera notamment en position de former un consortium solide pour répondre à l’appel d’offres à venir sur les trains de Melbourne ».

Implanté depuis 15 ans en Australie, Keolis y emploie plus de 3 500 collaborateurs. Il opère des réseaux de tramway, de bus, de navettes fluviales, et des services de transport à la demande dans plusieurs villes australiennes. Keolis exploite les tramways G:link sur la Gold Coast et celui de Newcastle, au Nord de Sydney

Il gère aussi la maintenance des trains d’Adelaide et d’importants réseaux de bus à Perth (Australie occidentale), à Adélaïde (Australie du Sud), à Brisbane (Queensland), à Sydney, et à Newcastle où il opère le système de transport public intégré (Nouvelle Galles du Sud).

 

Financement. Les 10 propositions du GART

Financement. Les 10 propositions du GART

Le Groupement des Autorités Responsables de Transport (GART) a présenté fin juin sa contribution aux réflexions en cours sur le futur du financement des mobilités.

Sous-titré « Sortir des anciens modèles pour investir sur l’avenir », le document, passé une présentation globale des besoins et des responsabilités des AOM, liste dix propositions pouvant contribuer, selon le GART, à la pérennité et au développement de ce secteur.

Listées de 1 à 10, voici donc (dans le texte) les propositions du groupement :

1 – Donner une vision long terme pour financer infrastructures et décarbonation des mobilités.
Il est indispensable de planifier l’avenir des mobilités et de stabiliser le cadre législatif et règlementaire sur le sujet.

2 – Agir sur les taxes existantes
Les leviers fiscaux existent (versement mobilité, nouveaux modes de financement des AOM tenant compte de l’usage de l’infrastructure routière), et il est important de les orienter vers la décarbonation de nos déplacements du quotidien. Le GART suggère notamment de longue date un taux réduit de TVA à 5,5% sur les transports publics.

3 – Créer un fond d’innovation garanti par l’Etat pour couvrir les risques des AOM qui testent des nouvelles mobilités et nouvelles filières
Les AOM investissent régulièrement dans de nouvelles filières énergétiques (gaz renouvelables) ou les innovations (navettes autonomes, autopartage de VELI’s…). Ces investissements sont portés par la collectivité. Il serait nécessaire de mutualiser les risques des investissements des AOM en faveur de la décarbonation des mobilités avec la création d’un fond.

4 – Financer l’intermodalité, le covoiturage & l’innovation pour des mobilités du quotidien plus efficientes dans le cadre du déploiement des SERM
Les innovations et le covoiturage doivent être pleinement intégrés dans le financement de l’intermodalité. Il est nécessaire de développer des réseaux de covoiturage domicile-travail avec les AOM, qui permettent de proposer plus de mobilité partagée avec moins de ressources.

5 – Valoriser financièrement les externalités positives de la transition et les flécher vers la décarbonation des mobilités du quotidien
Afin de financer la décarbonation et le report modal, les contributeurs s’accordent sur la nécessité de mieux valoriser financièrement les externalités positives de la transition énergétique, non seulement en termes de carbone, mais également de santé publique ou encore de nuisances sonores, dont les coûts ont été évalués par les pouvoirs publics.

6 – Rendre les SDIRVE opposables à l’implantation des bornes de recharge ou des stations des carburants alternatifs (biogaz, hydrogène)
Les Schémas Directeurs d’Infrastructures de Recharge pour Véhicules Electriques (IRVE) sont des outils portés par les collectivités ou les Autorités Organisatrices de la Distribution d’Energie pour coordonner le déploiement des IRVE et des stations BioGNV & hydrogène et d’assurer un maillage territorial cohérent et une péréquation des territoires. Une évolution réglementaire pourrait rendre les SDIRVE opposables au tiers sur le plan règlementaire afin que chaque opérateur qui souhaite investir dans le déploiement d’IRVE s’y réfère et participe également à la cohérence d’un maillage territorial opérant.

7 – La France doit porter auprès de l’Europe l’importance d’une approche ACV intégrant le biogaz dans les objectifs de décarbonation des véhicules
L’analyse du cycle de vie (ACV) d’un véhicule permet de rendre compte de son impact environnemental de sa construction à sa destruction. Les perspectives européennes annoncent pour l’instant la fin du biogaz à horizon 2040 pour les poids lourds et une politique 100% électrique à horizon 2035 pour les véhicules légers. Pourtant, les collectivités et les AOM ont investi depuis des années dans des écosystèmes territoriaux autour du biogaz, en développant des unités de méthanisation et les usages de mobilité autour, afin de décarboner les flottes grâce à cette énergie renouvelable produite à partir des déchets fermentescibles locaux. Dans ce contexte, et pour optimiser les investissements français déjà consentis pour financer l’avenir des mobilités, il est essentiel que la France défende auprès de l’Europe un mix énergétique équilibré, intégrant l’ensemble des énergies bas-carbone, et en particulier le biogaz, qui restent un levier important pour réduire les émissions de polluants.

8 – Mettre en place une éco-contribution sur les livraisons rapides pour financer une logistique plus vertueuse
A l’image de l’électroménager, la mise en place d’une éco-contribution sur les livraisons expresses (moins de 24 heures), portée par le client final, permettrait de rappeler l’empreinte écologique et sociale de cette logistique, et d’alimenter un fonds permettant de bonifier à l’inverse la logistique particulièrement vertueuse (utilisant des véhicules à motorisation alternative, la cyclologistique, la reverse logistique ou une optimisation / mutualisation particulière reconnue des flux).

9 – Logistique et foncier : décloisonner les politiques publiques d’urbanisme et de mobilité pour massifier les flux quotidiens
Les liens entre politiques de mobilité et urbanisme / aménagement du territoire sont ténus. Dans le cadre du financement de l’avenir des mobilités du quotidien, il est nécessaire de décloisonner les approches pour intégrer pleinement les innovations foncières, à l’image de la Logistique Urbaine Verticale Automatisée.

10 – Créer un leasing social professionnel garanti par l’Etat pour permettre aux petites entreprises et aux collectivités de verdir leurs flottes
A l’image du leasing social mis en place pour les particuliers, Géraldine Mezzalira, CEO de Watea by Michelin, propose la mise en place d’un leasing social professionnel réservé aux entreprises et aux collectivités de petites tailles qui auraient besoin d’une garantie d’Etat pour accéder à la location longue durée de véhicules électriques ou à énergie alternative pourrait permettre de partager le risque et favoriser l’accès aux technologies moins polluantes à des professionnels qui en sont aujourd’hui exclus.

 

 

BYD s’agrandit en Hongrie

BYD s’agrandit en Hongrie

Le constructeur chinois BYD vient d’annoncer qu’il prévoit d’investir quelque 90 M€ dans une nouvelle usine à Komárom, dans le nord de la Hongrie, afin de faire passer sa production annuelle à 1250 autobus et camions électriques.

Le projet, soutenu par le gouvernement hongrois à hauteur de presque 8 M€ permettra ainsi de tripler la production de véhicules utilitaires de BYD depuis son implantation sur le sol européen en 2017.