CapAtlantique La Baule – Guérande Agglo choisit Transdev

CapAtlantique La Baule – Guérande Agglo choisit Transdev

A l’issue du vote du conseil communautaire du 16 octobre, CapAtlantique La Baule – Guérande Agglo a confié à Transdev l’exploitation de son réseau de transport Lila Presqu’île pour une durée de cinq ans, et ce à compter du 1er janvier 2026.

Transdev assurera la gestion des 11 lignes régulières internes, de 2 lignes régionales, des services à vocation scolaire, du transport à la demande (TAD) et des services de substitution. Ce périmètre représente en moyenne 2,8 millions de kilomètres commerciaux par an, exploités avec un parc de 130 véhicules.

Transdev s’est engagé à ce que le réseau fasse peau neuve à partir du 4 juillet 2026 avec une nouvelle identité et une reconfiguration complète de l’offre. Il s’agira par exemple de mettre en œuvre un Transport à la Demande plus flexible, des connexions renforcées avec les gares ferroviaires et le réseau de Saint-Nazaire, ainsi qu’une fréquence accrue sur les lignes structurantes.

L’objectif affiché est une augmentation de 30 % de la fréquentation d’ici 2030, soit près de 1 million de voyages par an.

En complément du réseau structurant, Transdev accompagnera la stratégie cyclable de CapAtlantique La Baule – Guérande Agglo avec une offre de location de vélos diversifiée, adaptée à la saisonnalité du littoral.

Dès janvier 2026, les habitants bénéficieront d’un nouveau site web et d’une application mobile plus intuitifs, intégrant la réservation du TAD, la billettique dématérialisée (septembre 2027) et l’information en temps réel.

Enfin, une Maison des Mobilités ouvrira ses portes au cœur de Guérande, complétée par deux agences mobiles sillonnant les 15 communes du territoire tout au long de l’année.

Des rencontres d’information se tiendront dès le mois de novembre, à Guérande et La Baule, pour informer les salariés des entreprises sortantes (Titi Floris, FAST, Keolis) et répondre à leurs questions. Des entretiens individuels seront proposés, appuyés par deux référents dédiés à la reprise du personnel.

 

La région Centre-Val de Loire et Matawan donnent une seconde vie  aux smartphones des cars scolaires Rémi

La région Centre-Val de Loire et Matawan donnent une seconde vie aux smartphones des cars scolaires Rémi

Le Centre-Val de Loire, en partenariat avec Matawan, offrent une seconde vie à plus de 850 smartphones utilisés dans les cars scolaires Rémi.
Sur proposition de Matawan, qui fournit la solution de gestion et le parc de smartphones dédiés au suivi du transport scolaire dans les six départements, de mener une démarche de réemploi et de recyclage lors du renouvellement de ses équipements.

Plus de 1 250 appareils ont ainsi été collectés, diagnostiqués et, pour deux tiers d’entre eux, reconditionnés afin d’être réutilisés ou intégrés dans des filières de réemploi spécialisées.

Depuis 2018, la région s’appuie sur la solution de billettique de Matawan, leader français des solutions de mobilité dans le Cloud, ainsi que sur ses smartphones embarqués dans les cars scolaires Rémi pour géolocaliser les bus en temps réel, renforcer la sécurité des élèves et optimiser les trajets.

En 2023, à l’occasion du renouvellement de ces équipements, la région a donc choisi de s’engager dans une opération écoresponsable initiée par Matawan.

Grâce à une opération logistique menée sur les sites des cinq Maisons de Région (Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher), la collecte a été organisée pendant les vacances scolaires 2024 pour garantir une continuité de service.

Chaque smartphone a fait l’objet d’une évaluation technique, d’un effacement sécurisé des données, puis d’un reconditionnement ou d’un recyclage conforme aux normes DEEE.

 

Quatre opérateurs récompensés aux Trophées EVE Transport & Logistique

Quatre opérateurs récompensés aux Trophées EVE Transport & Logistique

Quatre entreprises de transport de voyageurs ont remporté le 15 octobre des Trophées EVE Transport & Logistique. Cette distinction récompensait, pour l’année 2024, l’engagement collectif des équipes des opérateurs « pour un transport plus durable, plus sobre en énergie et plus respectueux de la planète », comme a par exemple indiqué Chaoukhi Sidhoum, président du groupe Nedroma lors de la remise de son prix.

Les Cars Nedroma est une entreprise indépendante installée à Athis-Mons (91). Elle exploite une flotte de plus de 130 autocars scolaires, autocars de grand tourisme, autobus, minicars et minibus. Elle emploie 165 conducteurs et une vingtaine de cadres. Elle a remporté le prix de la « Meilleure Performance Environnementale » avec une résultat de 72,84%.

Les Cars Hangard (installé à Yvetot en Normandie) a décroché le « Prix de la meilleure progression » avec 19,1% de réduction de ses émissions de GES.

Les Voyages Morio (installée à Grand-Champ dans le Morbihan) ont gagné le « Prix de la meilleure performance » avec 67.33% de performance CO2.

Enfin, Autocars Bertolami (installé à Saint-Donat-sur-L’Herbasse, dans la Drôme) a décroché le « Prix de la longévité » grâce à 3 engagements et 2 labels.

Le programme EVE (2018-2024) a pour objectif de fédérer les donneurs d’ordre, transporteurs de marchandises et de voyageurs ainsi que les commissionnaires de transport autour d’une trajectoire commune de transition écologique, contribuant à 10% des objectifs nationaux de réduction des émissions du secteur transport.

Pologne. GZM Metropolis signe avec Solaris

Pologne. GZM Metropolis signe avec Solaris

Solaris Bus & Coach vient de signer un contrat avec GZM Metropolis pour la livraison de 42 bus électriques Solaris Urbino à motorisation modulaire.

GZM Metropolis (association de communes de la région de Silésie en Pologne) a commandé 42 bus électriques Solaris, ainsi que des bornes de recharge. Le nouveau contrat prévoit la livraison de 24 véhicules de 12 mètres et de 18 véhicules de 18 mètres à PKM Świerklaniec.

Il s’agit du deuxième contrat de Solaris avec GZM Metropolis ; le précédent, signé en 2022, portait sur 32 bus électriques livrés en 2023 aux opérateurs de Katowice, Gliwice, Sosnowiec et Świerklaniec. Les nouveaux véhicules devraient rejoindre la flotte au premier semestre 2026.

Les bus de 12 mètres pourront transporter jusqu’à 70 passagers, tandis que les versions articulées pourront en accueillir jusqu’à 120.

Chaque bus sera propulsé par un moteur électrique alimenté par des batteries Solaris High Energy d’une capacité de 600 kWh pour les modèles de 12 mètres et de 800 kWh pour les modèles articulés. La recharge se fera via une prise équipée d’un système d’affichage de l’état de charge.

Chaque bus sera équipé d’un système de comptage de passagers et de deux ports USB de recharge pour les passagers. L’opérateur a également opté pour le système de gestion de flotte eSConnect, qui permet des fonctions télématiques avancées et des diagnostics prédictifs.

 

 

Hyvolution fêtera ses dix ans en 2026

Hyvolution fêtera ses dix ans en 2026

Depuis sa création en 2016, Hyvolution est devenu le rendez-vous international de référence pour les acteurs de la filière hydrogène. L’événement de 2026 se déroulera du 27 au 29 janvier prochains à Paris Expo Porte de Versailles.

Selon ses organisateurs, il réunira entreprises, experts et institutions venus de plus de 60 pays, avec un nombre d’exposants internationaux qui a triplé depuis 2023.

L’édition 2026 accueillera une International Stage, dédiée aux prises de parole des pays et organisations internationales, ainsi que le pavillon des associations nationales hydrogène, reconduit après le succès de 2025 (plus de 15 associations présentes l’an dernier).

Pour célébrer son 10e anniversaire, Hyvolution Paris 2026 réaffirmera donc les trois piliers qui ont fait son succès : une plateforme mondiale où convergent les décideurs publics, les industriels et les territoires de plus de 60 pays.

Un salon qui réunit l’ensemble des solutions technologiques et des projets concrets, permettant de transformer les innovations en déploiements industriels.

Une programmation stratégique, nourrie par des débats de haut niveau et des formats inspirants, pour inspirer le dialogue entre les acteurs économiques, politiques et institutionnels.

 

 

Congrès FNTV 2025. Le mix-énergétique ou… quoi ?

Congrès FNTV 2025. Le mix-énergétique ou… quoi ?

Le congrès annuel de la FNTV, qui s’est déroulé à la Maison de la Chimie le 15 octobre, fut l’occasion, pour le syndicat, de réitérer son attachement au mix-énergétique qui semble la seule voie de cette profession pour participer, de façon viable, à la décarbonation des transports.

Dans le contexte politique du moment, la venue du ministre des Transports (de plein exercice, une nouveauté), Philippe Tabarot, était en soi un événement. Avec un humour remarqué, ce dernier a rappelé sa volonté de présenter une loi cadre pour les transports, inspirées des résultats de la conférence Ambition France Transport présidée par Dominique Bussereau.

Il a aussi mis en avant son action pour la sécurité au travers du Plan Joana, et tenté de rassurer les opérateurs présents à propos du PLF 2026 qui prévoit une surtaxation des biocarburants. Phlippe Tabarot veut en effet sortir les professionnels de cette taxation.

Il répondait en cela aux questions posées en préambule de l’événement par Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV.

Par ailleurs, puisque la période est aux festivités concernant le dixième anniversaire de la mise en œuvre des fameux « Cars Macron », le ministre a milité pour la réalisation d’un travail sérieux autour des infrastructures, notamment des gares routières, notoirement mal équipées en France.

Un phénomène que rappelleront d’ailleurs en fin de journée les représentants de FlixBus et BlaBlaBus, qui eux, réclament aussi la mise en place d’un arbitrage indépendant concernant leurs rapports avec les agglomérations en matière de gares routières mais aussi de tarifs d’accostage.

 

L’idéologie face au réel

 

Le tableau suivant portait sur le sujet récurrent de la transition écologique des transports, cette fois sous la forme inusitée d’un duel entre Karima Delli, ex-présidente écologiste de la commission européenne des Transports, et Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités. Sans grande surprise, la première s’est murée dans la litanie (quelque peu brouillonne) des éléments de langage qui ont concouru ces dernières années à l’imposition de l’électrique comme seule alternative à la motorisation thermique. Autant dire que la salle fut loin d’être convaincue.

 

Valérie Pécresse vs Karima Delli.

 

Pour sa part, Valérie Pécresse a dressé son bilan de la « dédieselisation » du réseau de bus d’IDFM entamé en 2015. L’élue a tenu à rappeler que 30% des bus d’IDFM étaient aujourd’hui électriques à batteries, et que les 70% restant roulaient au biogaz. Elle a mis en lumière le fait que l’électrique, pertinent en centre-ville, ne fonctionnait guère en grande couronne par manque d’infrastructures et d’autonomie.

Elle a aussi tenu à rappeler que l’argent manquait, et que l’entêtement « électrique » contribuait à la destruction du tissu industriel automobile, mais aussi à celle des agriculteurs. « Le tout électrique finira par le tout chinois », a-t-elle conclu.

Une analyse largement reprise dans le débat suivant, intitulé « Europe et éco-transition », pendant lequel Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne Rhône-Alpes, a fait l’éloge du pragmatisme et de l’agilité, allant même jusqu’à considérer que les décisions de l’UE n’avaient pas été intelligentes.

Quant à Athina Argyriou, présidente déléguée générale de la Chambre syndicale des importateurs d’automobiles et de motocycles (CSIAM), elle conclut sur le fait que, en France, « la sur-transposition des normes conduit à la suradministration, à la complexification, donc à la catastrophe… ».

 

Faire plus avec moins…

 

Des diverses interventions qui ont clôturé la matinée, on retiendra celle d’Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, qui n’a pas hésité à conclure son alarmante présentation par cet appel : « il faut demander à nos politiques de ne rien faire dans les 18 mois à venir, sauf de la simplification ».

Celle de Dominique Bussereau, ancien ministre et récent président d’Ambition France Transports aura permis de dresser un rapide bilan de la conférence, et d’identifier les pistes qui devraient être suivies dans la future loi-cadre promise par Philippe Tabarot.

 

Dominique Bussereau.

 

Dominique Bussereau milite ainsi pour une meilleure participation des clients au coût des transports (il se positionne logiquement comme un farouche opposant à la gratuité), il préconise un retour d’une certaine forme d’écotaxe à caractère locale et réclame le flèchage des taxes issues des transports, vers le transport.

Louis Nègre, président du GART, lors de la table ronde suivante, usera de son franc parlé habituel pour aller un peu plus loin. « Où va l’argent ? s’interroge-t-il, l’Etat prélève 60 milliards d’euros au nom de la mobilité, mais combien investit-il ? Je n’ai pas la réponse ».

Plus policée, l’intervention suivante sur la sécurité aura permis de rappeler le chemin parcouru par la profession en la matière, et de militer pour la tolérance zéro en matière d’alcool et de drogue, et de travailler encore plus à la sensibilisation des usagers de l’autocar au port de la ceinture.