Une première station AS24 en France avec bornes de recharge électrique pour poids lourds

Une première station AS24 en France avec bornes de recharge électrique pour poids lourds

AS24 est la filiale de TotalEnergies dédiée aux professionnels du transport routier. Le 14 mai, au Plessis-Pâté, située stratégiquement au sud de Paris, accessible via la N104 et à proximité de l’A6, a été inaugurée leur première station-service en France, avec une offre complète multi énergies.

Ouverte en 2024, cette station-service proposait déjà une distribution de bioGNC et de HVO100, désormais elle propose une offre de recharge électrique pour poids lourds avec 3 points de recharge haute puissance de 400 kW.

L’inauguration a aussi été l’occasion de dévoiler « Charge+ Truck », une carte de mobilité électrique dédiée au monde du transport avec une offre complète permettant l’accès à la recharge électrique dans des réseaux privilégiés, une application et un portail de gestion de flotte et une offre de facturation simplifiée et de suivi précis du coût total de possession (TCO).

 

Parution. Jean Coldefy s’interroge sur la décarbonation

Parution. Jean Coldefy s’interroge sur la décarbonation

Paru en avril dernier, le dernier ouvrage de Jean Coldefy, intitulé Réussir la décarbonation des mobilités dans les territoires, se présente comme une réflexion collective destinée à remettre en question certaines des « idées simplistes » qui semblent aujourd’hui à la mode.

En évitant volontairement la diabolisation de l’automobile, l’ouvrage propose des solutions pour des mobilités bas carbone, compatibles avec les attentes de la société, mais aussi finançables.

L’objectif affiché étant de construire un avenir permettant « d’assurer pour tous l’accès aux villes et aux territoires en conciliant baisse des émissions de CO2, justice sociale, et efficacité des fonds publics ».

L’ouvrage aborde de front les principales questions que pose la décarbonation des mobilités. Sont ainsi abordés les résultats des politiques menées ; l’impact réel de la voiture électrique sur les émissions de CO2 ; l’étalement urbain ; le coût de la décarbonation ; l’organisation des pouvoirs publics ; etc.

 

 

Réussir la décarbonation des mobilités dans les territoires – Les Editions de l’Aube – 205 pages – 20€.

Drive to Zéro 2025

Drive to Zéro 2025

La prochaine édition de Drive to Zero se tiendra les 4 et 5 juin 2025 à Paris Porte de Versailles, Pavillon 5. Ce rendez-vous rassemble les acteurs de l’innovation pour une mobilité décarbonée, et se donne pour mission de mettre en avant les dernières avancées en matière d’aménagement, d’équipements et d’usages.

L’événement invite tous les acteurs de la mobilité à partager leurs innovations et leurs expériences afin « de permettre l’accélération de la décarbonation de la mobilité ».

Le salon propose également un circuit d’essais avec des parcours intérieur et extérieur pour tester des véhicules intermédiaires et des vélos, ainsi qu’un espace extérieur dédié aux tests sur route de véhicules motorisés à faibles émissions.

Toutes ces innovations seront récompensées lors des Prix de l’Innovation Drive to Zero, premier prix dédié aux produits et projets innovants pour une mobilité zéro carbone, avec 1 lauréat et 3 finalistes dans 7 catégories, sélectionnés par un collège d’experts composé de partenaires institutionnels, d’élus et de directeurs territoriaux, tous engagés dans le soutien à l’innovation.

Co-construit avec les partenaires de l’événement représentants de toutes les filières du secteur de la mobilité, le programme de conférences abordera certains enjeux majeurs du secteur :

. Défendre la route comme bien commun : lutter contre le « route bashing » en démontrant son rôle central dans la décarbonation.

. Imaginer la route de demain : partage de la voirie et diversification des usagers, évolution des infrastructures et gestion connectée du trafic.

. Innovation et souveraineté européenne : comment l’Europe peut renforcer sa position face à la concurrence internationale dans la transition vers la mobilité électrique.

. Complémentarité route/rail : explorer les synergies nécessaires entre ces deux modes de transport pour des mobilités plus durables.

Ces panels seront complétés de débats attendus sur les contradictions subies par les parties prenantes. Des thématiques telles que l’évolution des systèmes énergétiques, l’électrification des poids lourds, la mobilité multimodale ou encore l’accompagnement des filières industrielles et des métiers y seront largement explorées.

 

La Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne modernise la gestion des horaires de son réseau

La Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne modernise la gestion des horaires de son réseau

Matawan vient de se voir confier par Citibus, le réseau de transport du Grand Narbonne exploité par RATP Dev, un projet qui vise à moderniser et simplifier la gestion des horaires de transport sur ses 675 arrêts, en apportant une solution numérique complète au service des usagers de ses 37 communes.

Pour garantir des informations fiables, actualisées en temps réel et ainsi fluidifier les déplacements des usagers, le Grand Narbonne a donc choisi la solution WanReport de Matawan.

La solution va également suivre l’état des infrastructures de transport, en s’appuyant sur des fonctionnalités avancées, tel que le suivi de maintenance, conçu pour simplifier le quotidien des exploitants et améliorer l’expérience des voyageurs.

Citibus pourra ainsi centraliser et simplifier la gestion des points d’arrêt, des mobiliers, des lignes et des secteurs. Par ailleurs, un outil dédié à la génération automatisée des documents horaires, mettra fin aux contraintes liées à la gestion manuelle des données.

 

Lhyfe ouvre l’hydrogène vert au financement citoyen

Lhyfe ouvre l’hydrogène vert au financement citoyen

Lhyfe, spécialiste de la production d’hydrogène vert pour la décarbonation de la mobilité et de l’industrie, vient d’annoncer le lancement, ce jour, de sa première campagne de financement citoyen sur la plateforme Lita.co.

L’entreprise annonce que cette opération permettra d’investir dans quatre de ses sites en France et en Allemagne. Une première pour l’industriel, mais également pour la filière de l’hydrogène vert renouvelable, qui, selon Lhyfe, « répond à l’engouement croissant du grand public pour ce format accessible d’investissement et d’engagement. Une initiative pour une dynamique collective autour de la transition énergétique ».

Le 29 avril dernier, Lhyfe avait annoncé avoir conclu un accord avec des partenaires financiers qui ont financé à hauteur de 53 M€ la construction de quatre sites de production d’hydrogène vert et renouvelable. Une première en Europe.

Lhyfe a donc décidé d’ouvrir également ce financement au grand public via le modèle émergent du « financement citoyen ».

Cette campagne de financement citoyen est réalisée par le biais de la plateforme Lita.co . Elle permettra de contribuer au financement des sites déjà existants de Buléon​ (jusqu’à 2 tonnes par jour, dans le Morbihan) et de Schwäbisch Gmünd (jusqu’à 4 tonnes par jour, dans le Bade-Wurtemberg).

Deux sites en construction sont aussi concernés, celui de Le Cheylas (jusqu’à 4 tonnes par jour, en Isère) et celui de Croixrault (jusqu’à 2 tonnes par jour, dans la Somme).

 

 

Décarbonation des transports, l’IRICC va remplacer la TIRUERT…

Décarbonation des transports, l’IRICC va remplacer la TIRUERT…

L’administration française cultive avec bonheur la production d’acronymes, et ce printemps n’est pas en reste. Concernant la décarbonation du secteur des transports, portée jusqu’à ce jour par la « Taxe Incitative Relative à l’Utilisation d’Energie Renouvelable dans les Transports » (TIRUERT), un nouveau mécanisme fera prochainement son entrée.

 

Ce mécanisme incitant à la réduction de l’intensité carbone des carburants sera cette fois appelé « IRICC » (Intensité Carbone des Carburants).

 

L’objectif affiché est ici de renforcer l’efficacité environnementale des carburants consommés sur le territoire tout en apportant une meilleure visibilité, pluriannuelle, sur les trajectoires. Cette visibilité est essentielle pour favoriser les investissements dans les infrastructures et les technologies de production.

 

Accessoirement, l’IRICC permettra également à la France de transposer une partie de la directive relative aux énergies renouvelables, dite « RED 3 ».

 

La DGEC (Direction générale de l’énergie et du climat) a donc ouvert le 13 mai, et jusqu’au 10 juin, une consultation technique pour recueillir l’avis des parties prenantes et du public sur les modalités de mise en œuvre envisagées de ce nouveau dispositif.

Elle se fonde sur une présentation synthétique du nouveau mécanisme, à laquelle sont joints des projets de textes législatifs et réglementaires pour la bonne compréhension des dispositions envisagées.

 

« Elles évolueront néanmoins à l’issue de cette consultation et feront l’objet des consultations obligatoires préalables à l’adoption de telles mesures », indique la DGEC.