Grand Nancy. La Stan teste ses trolleybus Hess

Grand Nancy. La Stan teste ses trolleybus Hess

Le 16 octobre dernier, le réseau de transports collectifs Stan du Grand Nancy (exploité par Keolis) a procédé aux premiers tests de ses trolleybus Hess.

 

Il s’agissait plus spécifiquement de tester les lignes aériennes de contact de la Ligne 1, réinstallées courant septembre (par Equans) après avoir été supprimées en 2023, les « emperchoirs », mais aussi le mode sur batteries embarquées qui sera utilisé sur une partie de la ligne, non électrifiée.

 

Parallèlement, Keolis a annoncé que les conducteurs allaient commencer leur formation sur ces véhicules d’ici à la fin du mois d’octobre.

 

Enfin, la mise en service de ces nouveaux trolleybus est prévue pour le printemps 2025.

 

TotalEnergies et Valeo renforcent leur partenariat

TotalEnergies et Valeo renforcent leur partenariat

C’est dans le cadre du Mondial de l’Auto de Paris que TotalEnergies et Valeo ont annoncé le renforcement de leur partenariat en vue de développer des solutions innovantes pour optimiser la performance des batteries de véhicules électriques, tout en réduisant l’empreinte carbone du véhicule.

 

Ce partenariat concerne d’abord le développement d’une solution de refroidissement pour les batteries des véhicules électriques. En effet, depuis 2022, Valeo et TotalEnergies développent conjointement une solution de refroidissement immersif (fluide diélectrique) qui permet non seulement de maintenir des températures idéales pour les batteries, mais aussi d’améliorer leurs autonomies, de réduire leurs empreintes carbones et de renforcer la sécurité face aux risques d’emballement thermique.

 

Des essais en conditions réelles sont en cours pour confirmer les performances du système dans le cas de recharges très rapides.

 

L’autre volet du partenariat consiste à étendre les avantages de ces nouveaux fluides « immersifs » à d’autres composants du véhicule. A terme, l’ambition est de développer une nouvelle gestion thermique des véhicules électriques avec une plus grande efficacité énergétique et une autonomie prolongée des batteries.

 

H2. Lhyfe pose la 1e pierre de son site de Le Cheylas

H2. Lhyfe pose la 1e pierre de son site de Le Cheylas

Lhyfe a démarré le 18 octobre la construction de son usine de production d’hydrogène vert située à Le Cheylas, sur l’ancien site de stockage des déchets de l’aciériste Ascométal, sur une parcelle de 7 000 m2 en Auvergne Rhône-Alpes.

 

Initialement prévu pour produire jusqu’à 2 t/jour (5 MW), ce site, baptisé « Lhyfe Le Cheylas », aura finalement dès sa mise en service, prévue début 2026, une capacité de production de 4 t/jour (correspondant à une capacité d’électrolyse installée de 10 MW) afin de répondre à la demande d’un marché local dynamique. Ce doublement de sa capacité en fera le plus grand site français de Lhyfe (les suivants sont Bessières et Buléon, de 5 MW chacun).

 

Pour rappel, Lhyfe produit son hydrogène par électrolyse de l’eau et utilise une électricité issue des énergies renouvelables fournie par des producteurs nationaux. L’entreprise a déjà installé quatre sites de production : trois en France et un en Allemagne.

 

Mercedes-Benz signe un accord avec H2 Mobility

Mercedes-Benz signe un accord avec H2 Mobility

La transition vers l’hydrogène en tant que carburant de la mobilité ne pose pas seulement un problème d’investissements dans le matériel, le ravitaillement des véhicules nécessite aussi d’être pris en considération.

Mercedes-Benz, qui propose désormais son e-Citaro à pile à combustible, un bus électrique avec une pile à combustible à hydrogène pour une autonomie accrue l’a bien compris et souhaite proposer à ses clients des solutions en la matière.

La signature récente d’un accord avec H2 Mobility vise donc à fournir aux entreprises de transport public un accès facile aux stations de ravitaillement en hydrogène directement dans leurs dépôts, sans coûts d’investissement supplémentaires pour des infrastructures spécifiques.

Cet accord permettra aux opérateurs clients de Mercedes-Benz l’utilisation des stations publiques de ravitaillement en hydrogène de H2 Mobility.

 

 

 

Qu’il s’agisse des stations de ravitaillement existantes ou de nouvelles pompes H2 sont disponibles à proximité immédiate des entreprises de transport.

L’Avere-France publie une étude « Vies de la batterie du véhicule électrique »

L’Avere-France publie une étude « Vies de la batterie du véhicule électrique »

L’Avere-France, l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique, le Club Stockage de l’ATEE (Association Technique Energie Environnement), et Wavestone ont lancé un Groupe de Travail commun intitulé « Vies de la batterie du véhicule électrique ».

Ce groupe réunit les compétences et expertises des acteurs de la mobilité électrique, de l’énergie et du stockage stationnaire afin d’analyser les différentes trajectoires possibles d’exploitation des batteries de véhicules électriques, les enjeux, opportunités et barrières liés à l’utilisation des batteries issues de la mobilité électrique dans les usages de la seconde vie.

Selon ce groupe, la transition énergétique et l’augmentation rapide du nombre de véhicules électriques et hybrides rechargeables en France et en Europe entraîneront un volume important de batteries en fin de vie dans les 10 à 15 ans à venir.

Il est prévu que 8,5 millions de véhicules électriques circuleront en France d’ici 2030, avec un stock de batteries en fin de première utilisation estimé à environ 200 GWh pour 2030 et 1 300 GWh pour 2040.

« Bien qu’une partie de ces batteries ne conservent pas une performance suffisante en l’état pour leur application d’origine, elles conservent une capacité de stockage suffisante pour des usages tels que la micro-mobilité et le stockage stationnaire d’énergie », explique l’étude.

Le groupe de travail a identifié deux facteurs clés permettant de prolonger la durée totale d’exploitation de la batterie et de réduire le coût de sa transition vers des usages autres que ceux d’origine, dits de “seconde vie” :

. La conception de batteries réparables « by design » ;

. La possibilité pour les acteurs tiers d’accéder aux données historiques détaillées sur l’exploitation de la batterie pour évaluer son état de santé (SOH : State of Health) et ses performances.

L’exploitation optimale des batteries de véhicules électriques après leur première vie nécessiterait cependant une collaboration étroite entre les acteurs de la mobilité électrique et du stockage d’énergie.

Sur la base des travaux, le groupe a par ailleurs formulé 4 recommandations visant à encourager le développement de la filière de la seconde vie :
. Clarifier les termes définis par la réglementation ;

. Converger sur les règles communes pour la collecte, la transmission et l’exploitation des données de la batterie ;

. Soutenir l’exploitation, la réparabilité et la standardisation de la batterie du véhicule électrique ;

. Créer les conditions favorables de l’émergence de la filière en matière de protection des opérateurs et sécurité des sites Pour permettre la mise en œuvre de ces recommandations, le GT préconise aux pouvoirs publics de créer un chantier ad hoc pour favoriser la concertation des acteurs de l’écosystème autour des différents enjeux identifiés.

 

Budget 2025. Les régions se sentent sacrifiées

Budget 2025. Les régions se sentent sacrifiées

Lors du Comité des Finances Locales du 8 octobre, le gouvernement a informé les collectivités territoriales du sort qui leur serait réservé dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, présenté en Conseil des Ministres le 10.

Selon Régions de France, ce PLF se caractérise par une diminution drastique de leurs recettes. Avec une première estimation d’un impact direct sur les recettes des régions de presque d’un milliard d’euros, « elles seront le niveau de collectivité le plus impacté par le PLF. Une baisse historique qui constituera une mise en péril des politiques régionales et de l’investissement public ».

Toujours selon l’association, alors qu’elles représentent seulement 3,5% du déficit en 2023, il est demandé aux collectivités locales de contribuer au redressement des finances publiques à hauteur de 12,5% en 2025.

Pour les présidentes et présidents des régions, « l’effort doit être proportionné et juste, par rapport à l’Etat, mais également entre strates de collectivités et tenir compte des disparités de situation. Il doit également tenir compte de la situation des régions, seul échelon à n’avoir bénéficié d’aucune compensation pour la hausse des dépenses d’énergie et de carburant et à avoir accompagné les plans de relance du gouvernement, alors qu’elles ont enregistré une baisse de leur épargne brute de – 400 M€ en 2023 qui se poursuivra en 2024 ».

Les régions s’inquiètent donc d’une baisse significative de l’investissement public car, et alors qu’elles ne disposent plus de recettes dynamiques, leur capacité d’endettement a été consommée depuis trois ans par la lutte contre la crise sanitaire, l’accompagnement des plans de relance de l’Etat, et la forte augmentation des prix de l’énergie et du carburant.

Elles pointent du doigt le fait que les choix du gouvernement auront « un impact direct pour le développement économique et l’emploi, les transports, la transition écologique, la formation professionnelle ».

Et Carole Delga, présidente de Régions de France et de l’Occitanie, de conclure : « la situation budgétaire de la France n’est clairement pas le fait des collectivités. Les Régions portent aujourd’hui 12% de l’investissement public sur tous les territoires du pays pour seulement 1% de la dette nationale… ».