Rentrée scolaire, IDFM met l’accent sur son offre dédiée

Rentrée scolaire, IDFM met l’accent sur son offre dédiée

Pour répondre à l’inquiétude de certains parents d’élèves face à la concomitance des Jeux paralympique et de la rentrée scolaire, Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, avait érigé comme priorité d’assurer l’offre à 100% des lignes de transport scolaire (42 000 enfants transportés chaque jour).

Elle s’était par ailleurs engagée en mai dernier à proposer au conseil d’administration de cet automne le versement aux opérateurs de grande couronne (seulement si la rentrée scolaire 2024 était réussie) une subvention de 30 M€.

Dans le cadre des améliorations sur les dessertes scolaires en Grande Couronne, une restructuration a donc été engagée avec la Communauté de Communes les Portes de l’Ile de France (CCPIF) pour repenser les itinéraires et ainsi limiter les temps de parcours pour les lycéennes et les lycéens.

Cette refonte permet ainsi de rendre le trajet plus direct pour près de 400 lycéens et réduira considérablement le temps de parcours de 13 minutes (pour Limetz-Villez et Bennecourt) à 47 minutes (pour Méricourt) le matin et de 5 minutes (pour Chaufour-les-Bonnières) à 25 minutes (pour Mousseaux-sur-Seine) le soir.

LPar ailleurs, IDFM a rappelé que la transition énergétique des bus et des autocars et conversion des centres opérationnels bus s’accentue. La moitié de flotte a ainsi été convertie (soit près de 5 000 bus et cars sur 10 500 qui la composent) et 61 centre opérationnels bus (COB) en Île-de-France.

Dès ce mois-ci, 166 nouveaux bus intégreront le réseau francilien, représentant un investissement de près de 63 M€.

Passée début février, la commande de 3 500 bus et cars propres (biométhane et électrique) entre 2025 et 2028 permettra d’autre part de mettre en circulation près de 1 000 bus et cars par an.

Enfin, l’utilisation du HVO (biocarburant) a donné satisfaction, notamment pendant la période des Jeux. Ainsi, conformément à l’engagement d’IDFM, l’avitaillement en 100% HVO sera effectué pour 1 250 véhicules en 2024, et pour la totalité de la flotte diesel et hybride dès 2025.

Dans un même registre, une nouvelle ligne de car express a été mise en service le 2 septembre entre Bréval (78) et La Défense qui permettra aux 120 usagers de gagner au minimum quotidiennement 20 minutes avec 3 allers le matin (06h30 / 07h30 / 08h30) et 3 retours le soir (16h45 / 17h45 / 18h45).

Elle fait partie des 45 lignes supplémentaires qui vont être mises en place d’ici 2030.

 

 

BYD présentera son eBus B12 sur Blade Battery Chassis à InnoTrans 2024

BYD présentera son eBus B12 sur Blade Battery Chassis à InnoTrans 2024

BYD a choisi InnoTrans 2024, qui se déroulera à Berlin du 24 au 27 octobre prochains, pour présenter sa nouvelle plateforme B12 équipée d’un châssis intégrant les fameuses batteries « Blade », ou lame en français.

Selon l’industriel, les futurs eBus BYD devraient tous se voir équipés de la technologie Blade Battery Chassis de nouvelle génération présenté initialement en 2023 dans le cadre de Busworld.

Ce châssis intègre la batterie au lithium fer phosphate dans la structure du châssis avec, selon l’industriel, des progrès en termes thermiques et structurels, une amélioration de la sécurité, une réduction du poids et une réduction substantielle de la consommation d’énergie.

BYD annonce que sa batterie Blade « est très résistante aux températures extrêmes et prend en charge de nombreux cycles de charge et de décharge, optimisant ainsi la résistance et la stabilité thermique ».  L’utilisation de l’espace batterie est réduite de plus de 50% par rapport aux packs traditionnels, avec une densité énergétique plus élevée pour une autonomie plus longue. Le poids global du bus est ainsi réduit de 10%.

Le B12 est équipé de deux moteurs dans les moyeux de roue (150 kW chacun) de 900 V qui permettent une réduction de poids de 15%. En matière de charge, le véhicule pourra être rechargé soit grâce à différents modèles de pistolets, soit par pantographe.

 

 

FPT industrial fête son 100 000e moteur au gaz

FPT industrial fête son 100 000e moteur au gaz

FPT Industrial vient d’annoncer la production de son 100 000e moteur au gaz naturel (GN), conception qui a eu lieu dans l’usine de la marque à Bourbon-Lancy, en France.

Ce moteur NG est un modèle XCursor 13 NG destiné au marché des camions. Multicarburant, le XCursor 13 NG (lancé en 2024) offre une réduction de 8% des émissions de CO2 par rapport au moteur 13 litres de la génération précédente.

Produisant la gamme lourde de moteurs GN depuis 1997, l’usine a atteint le niveau World Class Manufacturing Gold en 2021.  En 2022, elle a rejoint le DOT (Driving Operations Together), un programme axé sur les résultats qui vise à optimiser les opérations dans le monde entier.  Le programme garantit des niveaux élevés de sécurité et de qualité, améliorant les opérations de l’ensemble de la marque et contribuant à atteindre avec succès les objectifs et à inspirer une nouvelle culture d’excellence. L’usine de Bourbon-Lancy est devenue l’une des premières usines « Advanced Mentor » du programme.

Depuis l’introduction de la famille Cursor NG en 2004, l’usine a produit plus de 45 000 moteurs (modèles 8-9-13 litres).

FPT Industrial annonce d’ailleurs aujourd’hui proposer la gamme de moteurs GN la plus large disponible sur le marché, offrant des solutions de 136 à 520 ch pour les véhicules légers, moyens et lourds du segment routier, et de 100 à 266 ch pour les engins tout-terrain.

 

 

HESS dévoilera son LightTram 25 à Brisbane

HESS dévoilera son LightTram 25 à Brisbane

Le constructeur HESS vient d’annoncer qu’il dévoilera son lighTram® 25 au National Bus and Coach Show qui se déroulera à Brisbane (Australie) les 17 et 18 septembre prochains.

L’industriel rappelle lors de cette annonce que le lighTram® 25 a désormais dépassé la phase de test, qu’il offre la capacité de passagers d’un tramway ou d’un train léger sur rail, avec la maniabilité et la flexibilité associées à un bus articulé.

Outre les flottes de bus électriques purement urbaines, HESS vise aussi avec ce modèle les marchés de Bus Rapid Transit (BRT) qui semblent aujourd’hui séduire de plus en plus les autorités organisatrices de mobilité.

 

 

Lyon. La rentrée et ses changements sur le réseau Sytral Mobilités

Lyon. La rentrée et ses changements sur le réseau Sytral Mobilités

Le renforcement du réseau de bus lyonnais, priorité des élus de Sytral Mobilités devient concret en cette rentrée 2024, avec de nombreuses mesures mises en place. La ligne 1E voit sa fréquence fixée en heures de pointe aux 10 minutes et 20 minutes en heures creuses, sur une période horaire de 5h à 22h.

Sur le périmètre de l’agglomération Villefranche Beaujolais Saône, dont la compétence mobilité relève du Sytral, un renfort significatif des fréquences est déployé sur les lignes régulières du réseau en semaine, en soirée et le dimanche.

Les lignes CityLib 2 et 5 bénéficient, respectivement, d’un renfort de fréquence en période scolaire du lundi au vendredi (10 allers et 10 retours quotidiens supplémentaires), et d’un aller supplémentaire le matin en semaine, à 6h55 au départ de Gleizé.

Le service de transport à la demande RésaLib poursuit quant à lui son développement sur les 4 lignes. Outre la création de nouveaux arrêts, le RésaLib B est étendu sur les communes de Rivolet, Denicé et Montmelas-St-Sorlin. Le RésaLib A bénéficie d’une expérimentation du service le samedi de 9h à 19h.

Côté réseau Car du Rhône, la réorganisation entamée à la faveur de l’extension du métro B en 2023 se poursuit. Sept nouvelles lignes sont créées et huit lignes sont renforcées, afin de répondre aux besoins de mobilités des territoires, en particulier ceux de l’Ouest lyonnais où se concentrent les réorganisations opérées sur les Cars du Rhône.

A noter qu’en janvier 2025, une importante réorganisation des lignes desservant les territoires Sud et Ouest avec notamment le prolongement de lignes TCL sera mise en place. Sytral Mobilités indique que l’ensemble des fréquences supplémentaires engagées représente un investissement de 4,3 M€.

 

 

Belgique. Des bus à la place du tram pour Liège

Belgique. Des bus à la place du tram pour Liège

Interviewé par la RTBF le 30 août, le nouveau ministre wallon des Transports, des Infrastructures et de la Mobilité, François Desquesnes, a confirmé la décision annoncée la veille et qui tire un trait définitif sur les deux extensions du tram vers Herstal et Seraing ne verront pas le jour.

Selon François Desquesnes, une analyse de l’OTW (l’opérateur de transports publics en Wallonie) et des régulateurs prévoyaient « des coûts et un risque énorme que nous quantifions à 50 M€ », tandis que le tram était jugé « trop grand par rapport à la demande potentielle des zones concernées ».

À la place, de ces extensions, le nouveau gouvernement wallon propose la mise en place de lignes de bus prioritaires vers Herstal et Seraing, des lignes plus longues que les extensions du tram : 9,5 km pour Seraing au lieu des 2,8 km prévus et 6 km pour Herstal à la place des 2,9 km.

Ce projet aurait aussi l’avantage d’être bien moins coûteux : 9,5 M€ par kilomètre au lieu de 56.

Face à la levée de boucliers des écologiques liégeois (promoteurs du projet de tramways sous l’ancienne mandature) François Desquennes répond à la RTBF, avec un certain pragmatisme, que ce qui compte, finalement, c’est de développer « une offre de services efficaces pour les citoyens. Ce seront des bus électriques. Ils rouleront à une cadence soutenue, même plus importante que celle du tram, et ils permettront de desservir une zone d’habitation beaucoup plus grande. Donc ce sont des solutions meilleures de mobilité et avec une vitesse commerciale qui sera équivalente à celle du tram ».