SYSTRA remporte deux contrats à Lille : le Tramway et un BHNS

SYSTRA remporte deux contrats à Lille : le Tramway et un BHNS

La Métropole européenne de Lille vient d’attribuer au Groupement Étamine, composé de SYSTRA, Ingérop, Transitec, Gautier+Conquet puma, Richez Associés et Lavigne & Chéron, la maîtrise d’œuvre du nouveau tramway du pôle métropolitain de Lille et sa couronne ainsi que de la ligne de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) Lille – Villeneuve d’Ascq. 

 

Le programme Extramobile, qui vise à transformer les mobilités dans la Métropole Européenne de Lille (MEL) à l’horizon 2035, se compose en effet de nouvelles lignes structurantes afin de renforcer l’accessibilité et le report modal vers les transports publics. 

 

Le groupement Étamine a donc remporté deux marchés de maîtrise d’œuvre de ce programme, dont le BHNS Lille – Villeneuve d’Ascq.

 

 

Ce BHNS reliera les communes de Lomme, Lille, Hellemmes, Lezennes, Villeneuve d’Ascq et Sainghin-en-Mélantois voire Loos et Sequedin au moyen d’environ 36 stations, et sera en correspondance avec les réseaux de métro, tramway et bus. 

 

Il permettra la desserte de près de 112 000 habitants et 136 000 emplois, tout en offrant de nouvelles connexions aux équipements métropolitains tels qu’EuraTechnologies, le Stade Pierre Mauroy, le campus Cité scientifique de Villeneuve d’Ascq, ou encore le Parc scientifique de la Haute Borne.

 

Ile-de-France. La Fnaut enquête sur la vitesse commerciale des bus

Ile-de-France. La Fnaut enquête sur la vitesse commerciale des bus

Se fondant sur les constats de terrain et les données partielles fournies par la RATP et IDFM, la Fnaut analyse le fait que le service des bus à Paris et en petite couronne est globalement de moins en moins attractif depuis une dizaine d’années.

Selon la Fnaut, la forte baisse de fréquentation (-20% entre 2019 et 2023) résulte en partie de cette moindre attractivité. Cette situation est d’autant plus regrettable pour l’association que des sommes importantes ont été consacrés à ce réseau : 40 M€ d’offre avec la refonte des lignes parisiennes en 2019 et des centaines de millions pour la transition énergétique vers des bus au biogaz ou électriques.

Pour la Fnaut, les causes de ces difficultés sont multiples, et elle n’hésite pas à en lister une série révalatrice :

–  Les stationnements illicites, liés notamment aux livraisons, sont une problématique croissante dans certains secteurs qui nécessite parfois de créer des places de livraison mais surtout davantage de verbalisation

–  Le blocage fréquent des carrefours par des véhicules qui se sont engagés sans pouvoir dégager l’intersection constitue une cause majeure de ralentissements des bus. Nous sommes favorables au retour d’agents de police de circulation aux endroits les plus critiques, ou à défaut à davantage de vidéo-verbalisation.

–  Ces dernières années, certains aménagements de voirie, qu’ils concernent des rues ou des places, n’ont pas été favorables aux bus. Nous réaffirmons notre soutien au développement des aménagements cyclables, dès lors qu’ils n’ont pas d’effets néfastes pour les bus. A Paris comme en banlieue, il y a eu certains cas, minoritaires, où les bus ont pâti d’un manque de vision d’ensemble des enjeux de partage de la voirie.

–  On voit se développer des opérations de piétonisation, décidées par des maires de toute tendance, qui oublient de prendre en compte la desserte bus, créent des détours parfois pénalisants pour les usagers et augmentent les coûts d’exploitation supportés par IDFM

–  Contrairement aux bus articulés, la montée par l’avant reste obligatoire sur les bus standard, ce qui retarde la montée / descente des voyageurs sur les lignes très chargées. Nous rappelons notre souhait de généraliser la montée par toutes les portes comme sur plusieurs réseaux de grande couronne

–  L’absence de systèmes de priorités aux feux pour les bus en Ile-de-France (sauf de rares cas comme le TVM) est regrettable alors que les technologies actuelles permettraient sans doute des gains en matière de ponctualité et de vitesse pour des coûts limités.

–  Plus globalement, ces difficultés montrent que la gouvernance de la voirie n’est pas satisfaisante en Ile-de-France avec des responsabilités éclatées qui peuvent conduisent à des décisions contraires à l’intérêt général

Si, pour l’association, il n’y a pas de solution miracle, « il faut une volonté politique à tous les niveaux pour inverser la tendance ». Le coût de la congestion est estimé par certains experts à 300 M€ pour le réseau de bus RATP historique. Améliorer les conditions de circulation des bus serait donc à la fois bénéfique pour leur attractivité, diminuer les coûts d’exploitation à offre constante mais aussi améliorer les conditions de travail des conducteurs.

Et la Fnaut de rappeler qu’à Paris les bus sont le principal moyen de transport accessible à tous, tandis qu’en banlieue, « de nombreux quartiers, parfois très peuplés, sont uniquement desservis par des bus ».

 

Matawan et Blaise Transit rapprochent leurs expertises

Matawan et Blaise Transit rapprochent leurs expertises

Matawan, spécialiste français de la « mobtech », et Blaise Transit, entreprise canadienne du transport à la demande (TAD), viennent d’annoncer un partenariat stratégique destiné à repenser la mobilité urbaine et péri-urbaine en Europe et en Amérique du Nord.

Grâce à l’intégration des solutions de billettique connectée de Matawan et de la plateforme de réservation du transport adapté et à la demande de Blaise, les usagers pourront bénéficier de trajets complets et fluides, passant sans contrainte du transport à la demande aux transports collectifs.

La plateforme de transport à la demande de Blaise Transit, basée sur l’intelligence artificielle, permet aux utilisateurs de planifier leurs trajets et de faire leurs réservations de trajets, et, par ailleurs, d’aider les collectivités à optimiser l’exploitation des flottes de transport collectif.

En parallèle, la solution WanFare de Matawan, qui valide chaque mois plus de 9 millions de titres de transport, offre aux usagers la possibilité de passer d’un mode de transport à un autre avec un même titre, grâce à des équipements hybrides et légers adaptés à toute taille de véhicule (smartphones/tablettes et valideurs).

Les pupitres de tous les véhicules seront ainsi dotés des deux solutions, garantissant une expérience fluide et intuitive aux conducteurs, aux passagers ainsi qu’à l’autorité organisatrice.

 

 

Transdev Pays-Bas commande 42 VDL Citea de nouvelle génération

Transdev Pays-Bas commande 42 VDL Citea de nouvelle génération

VDL Bus & Coach fournira et entretiendra 42 autobus R-NET LE-122 à emmarchement bas pour la concession Hoeksche Waard/Goeree-Overflakkee qui a été attribuée à Transdev pour la période allant de décembre 2025 à décembre 2038.

Les véhicules Citea de nouvelle génération s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par Transdev pour parvenir à un transport zéro émission et offrent des équipements complets pour un voyage extrêmement confortable et sûr.

La concession HWGO comprend tous les transports par autobus dans les municipalités de Hoeksche Waard/Goeree-Overflakkee, ainsi que les services d’autobus entre ces municipalités et Rotterdam, Dordrecht, Barendrecht, Hellevoetsluis-Spijkenisse, Renesse et Willemstad.

Jusqu’au 14 décembre 2025, la concession sera exploitée par Connexxion. À partir du 14 décembre 2025, Transdev assurera le transport par autobus dans la zone de concession de HWGO. Ainsi, le transporteur reste le même, mais sous un autre nom.

Sur de nombreuses lignes, les heures de départ et d’arrivée seront élargies et les bus circuleront plus fréquemment, tant en semaine que le week-end. Le déploiement de nouveaux véhicules 100 % électriques a également été récompensé.

 

 

Adoption de la loi sur le renforcement de la sûreté dans les transports

Adoption de la loi sur le renforcement de la sûreté dans les transports

La proposition de loi sur le renforcement de la sûreté dans les transports, portée par le ministre des Transports Philippe Tabarot, a été adoptée par le Sénat le 17 mars et le 18 par l’Assemblée nationale.

 

Cette législation doit garantir une sécurité renforcée dans les transports collectifs et constitue une réponse législative adaptée aux défis actuels.

 

Le texte adopté comporte plusieurs mesures significatives unanimement demandées par le secteur :

  • L’expérimentation sur trois ans des caméras frontales à l’avant des tramways pour améliorer la prévention et l’analyse des accidents
  • La pérennisation des caméras-piétons pour les contrôleurs, suite à une expérimentation concluante qui a démontré leur efficacité pour la protection des agents et l’apaisement des situations conflictuelles
  • La prolongation jusqu’au 1er mars 2027 de l’expérimentation des caméras intelligentes pour la desserte d’événements de grande ampleur
  • Le renforcement des prérogatives des agents de sûreté (SUGE-GPSR) avec la simplification des palpations préventives et l’élargissement de leur périmètre d’intervention aux abords des gares
  • La création du délit de « transport surfing » pour sanctionner cette pratique dangereuse consistant à monter sur le toit d’un train ou d’un métro, ou à l’arrière d’un bus en mouvement
  • L’autorisation donnée aux opérateurs de faire dégager les véhicules entravant la circulation des tramways
  • L’extension de Stop Fraude avec la possibilité de contrôle en temps réel de l’adresse du contrevenant.

Une phase de travail réglementaire, déjà anticipée par les services de la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités (DGITM) en collaboration avec l’UTPF, suivra la promulgation de la loi.

L’objectif est d’appliquer rapidement ce nouveau cadre normatif pour renforcer encore davantage la sûreté des transports collectifs en France.

 

Artois Mobilités commande 8 bus électrique Volvo7900

Artois Mobilités commande 8 bus électrique Volvo7900

Artois Mobilités, l’établissement public en charge du réseau de transport TADAO sur le territoire des agglomérations de Lens-Liévin, Hénin-Carvin et Béthune-Bruay Artois Lys Romane, vient d’annoncer la commande de 8 autobus Volvo 7900 électriques.

Après avoir fait rouler l’ensemble de sa flotte Volvo au colza à partir de 2021, Artois Mobilités est donc passé par l’UGAP pour compléter son parc avec des 7900.