Adoption de la loi sur le renforcement de la sûreté dans les transports

Adoption de la loi sur le renforcement de la sûreté dans les transports

La proposition de loi sur le renforcement de la sûreté dans les transports, portée par le ministre des Transports Philippe Tabarot, a été adoptée par le Sénat le 17 mars et le 18 par l’Assemblée nationale.

 

Cette législation doit garantir une sécurité renforcée dans les transports collectifs et constitue une réponse législative adaptée aux défis actuels.

 

Le texte adopté comporte plusieurs mesures significatives unanimement demandées par le secteur :

  • L’expérimentation sur trois ans des caméras frontales à l’avant des tramways pour améliorer la prévention et l’analyse des accidents
  • La pérennisation des caméras-piétons pour les contrôleurs, suite à une expérimentation concluante qui a démontré leur efficacité pour la protection des agents et l’apaisement des situations conflictuelles
  • La prolongation jusqu’au 1er mars 2027 de l’expérimentation des caméras intelligentes pour la desserte d’événements de grande ampleur
  • Le renforcement des prérogatives des agents de sûreté (SUGE-GPSR) avec la simplification des palpations préventives et l’élargissement de leur périmètre d’intervention aux abords des gares
  • La création du délit de « transport surfing » pour sanctionner cette pratique dangereuse consistant à monter sur le toit d’un train ou d’un métro, ou à l’arrière d’un bus en mouvement
  • L’autorisation donnée aux opérateurs de faire dégager les véhicules entravant la circulation des tramways
  • L’extension de Stop Fraude avec la possibilité de contrôle en temps réel de l’adresse du contrevenant.

Une phase de travail réglementaire, déjà anticipée par les services de la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités (DGITM) en collaboration avec l’UTPF, suivra la promulgation de la loi.

L’objectif est d’appliquer rapidement ce nouveau cadre normatif pour renforcer encore davantage la sûreté des transports collectifs en France.

 

Artois Mobilités commande 8 bus électrique Volvo7900

Artois Mobilités commande 8 bus électrique Volvo7900

Artois Mobilités, l’établissement public en charge du réseau de transport TADAO sur le territoire des agglomérations de Lens-Liévin, Hénin-Carvin et Béthune-Bruay Artois Lys Romane, vient d’annoncer la commande de 8 autobus Volvo 7900 électriques.

Après avoir fait rouler l’ensemble de sa flotte Volvo au colza à partir de 2021, Artois Mobilités est donc passé par l’UGAP pour compléter son parc avec des 7900.

Toulouse. Tisséo propose le paiement en cryptomonnaie

Toulouse. Tisséo propose le paiement en cryptomonnaie

Sur le réseau Tisséo, depuis 2018, le service d’achat de titres dématérialisés permet d’utiliser son téléphone portable directement pour valider sur l’ensemble du réseau de transport. Plus de 150 000 validations via ce service sont recensées par mois.

 

Depuis le 17 mars, le voyageur a le choix entre le paiement par carte bancaire ou en cryptomonnaie pour obtenir ses titres dématérialisés via l’application Tisséo (sous Android). Les titres dématérialisés concernés sont ceux concernant un déplacement, 10 déplacements, l’abonnement 31 jours, le ticket planète et le ticket évènement.

 

Rappelons que les utilisateurs peuvent acheter des cryptomonnaies auprès de courtiers, puis les stocker et les dépenser en utilisant des portefeuilles cryptographiques.

 

La plateforme proposée pour l’instant à Toulouse est Bifinance (plus de 70 cryptomonnaies référencées). Cette plateforme mise à disposition dans l’application a été définie par la société Lyzi, l’opérateur de paiement en cryptomonnaie, qui fournit la solution de paiement de la mise en relation entre le client et la plateforme d’échanges de cryptomonnaie.

 

Dominique Bussereau présidera la conférence de financement des mobilités

Dominique Bussereau présidera la conférence de financement des mobilités

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé le 14 mars dernier que Dominique Bussereau, ancien ministre, président de département et député, présidera Ambition France Transports, la fameuse conférence de financement des mobilités qui se tiendra à compter du mois de mai prochain.

Selon le gouvernement, rappelons que Ambition France Transports doit permettre de bâtir un nouveau système de financement des infrastructures de transport. Cet événement mobilisera l’ensemble des grands acteurs publics et privés du secteur.

La première partie de la conférence se concentrera sur le financement des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) et les enjeux associés au déploiement des projets de services express régionaux métropolitains (SERM).

La deuxième portera sur la refonte du système de financement des infrastructures de transport en intégrant les réflexions liées à l’avenir des concessions autoroutières historiques.

 

Keolis affiche de bons résultats en 2024

Keolis affiche de bons résultats en 2024

Lors de la présentation de ses résultats 2024, Keolis, par la voix de sa PDG, Marie-Ange Debon, a annoncé avoir poursuivi sa croissance avec un chiffre d’affaires de 7,7 Mds€ en 2024, en augmentation de + 9,6% par rapport à 2023.

 

Le résultat opérationnel récurrent du Groupe (EBIT récurrent) s’élève à 169 M€, soit une marge de 2,2% du chiffre d’affaires. Le résultat net courant part du groupe est positif pour la 4e année consécutive, à 13 M€, en légère hausse par rapport à 2023.

 

Le cash-flow libre est affiché à 63 M€, tandis que la dette financière nette s’établit à 948 M€ au 31 décembre 2024. Le groupe dispose ainsi d’une structure financière « solide », avec un levier d’endettement de 3x.

 

Au plan commercial, Keolis a renouvelé en France des contrats majeurs tels que Lyon (en partie) et Lille, tandis que son activité a été portée par un grand nombre de renouvellements significatifs dans l’urbain à Orléans, Besançon et Amiens, dans l’interurbain avec l’Hérault et la Charente-Maritime ainsi que dans l’assistance technique à Pau et au Mans.

 

Par ailleurs, l’entreprise a engrangé plusieurs gains « offensifs », par exemple pour l’exploitation du réseau de transport de la métropole de Nîmes et dans l’interurbain en Pays de la Loire.

 

En Île-de-France, Keolis a remporté le contrat d’exploitation de la ligne 18, ainsi que les 42 lignes de Bus du territoire de Marne et Brie, « devenant ainsi le premier opérateur tiers à exploiter des lignes de bus de la Petite Couronne parisienne ».

 

À l’International, Keolis a poursuivi son développement en renforçant sa présence sur des marchés stratégiques. Au Royaume-Uni, Keolis a renouvelé pour 8 ans le contrat du métro automatique Docklands Light Railway (DLR) de Londres et a étendu celui du tramway de Manchester.

 

Aux États-Unis, le Groupe a consolidé son ancrage en renouvelant son contrat de Victor Valley (Californie) et en lançant l’exploitation des réseaux de bus de Phoenix (Arizona) et d’Austin (Texas).

 

Keolis a également prolongé d’une année son contrat avec la Massachusetts Bay Transportation Authority (MBTA) pour l’exploitation du réseau ferroviaire de Boston, et de respectivement trois et cinq ans ses contrats de Hornibrook et de Kalamunda, en Australie.

 

Au Canada, le Groupe a finalisé l’acquisition des divisions commerciales Transit et Motorcoach de Pacific Western Transportation comprenant 1 106 employés,
550 bus et cars, desservant 23 municipalités en Alberta, en Colombie-Britannique et en Ontario pour le transport urbain et interurbain.

 

Au Danemark, Keolis a signé l’acquisition de l’entreprise danoise Anchersen A/S, permettant au Groupe de se renforcer de 600 employés et d’enrichir son offre avec un parc de 130 véhicules (50% électriques), dans les régions de Copenhague et du Seeland.

 

Keolis a lancé en novembre 2024, pour le compte de la Région Sud, une ligne de cars express électriques double étage reliant Nice à Sophia-Antipolis, une première en France et en Europe.

 

Il a également mis en service en septembre une ligne de cars express entre Niort et La Rochelle, et plus récemment une autre en Essonne. Le Groupe, qui compte une trentaine de lignes opérationnelles en France, s’appuie également sur des références internationales en Suède, aux États-Unis et en Australie.

 

Par ailleurs, le développement du transport à la demande s’est poursuivi en 2024, avec le renouvellement du service à Orléans, la mise en place d’une nouvelle offre à Bourg-en-Bresse et à Valenciennes.

 

Enfin, les gains majeurs à Annecy, Auxerre, Nîmes et Strasbourg (transports TPMR) permettent à Keolis d’exploiter désormais près de 80 réseaux de transport à la demande à travers le monde et de véhiculer près de 4 millions de personnes chaque année.

 

Dans un autre registre, en 2024, Keolis a accéléré le déploiement de l’open payment, avec désormais 20 réseaux équipés. Trois nouveaux déploiements ont été réalisés cette année à Orléans, Sète et Valenciennes et le rythme se poursuivra en 2025 avec notamment Nîmes. L’open payment représente aujourd’hui au moins 35 % des ventes de tickets, preuve de l’adhésion croissante des usagers à cette solution innovante.

Concernant les perspectives pour cette année 2025, l’opérateur rappelle d’abord que des renouvellements sont programmés à Rennes, Tours et Rouen, des dossiers importants. Enfin, Marie-Ange Debon, interrogée sur la crise actuelle des finances publiques et de son impact sur les capacités d’investissements des AOM, constate « que les AOM semblent pour l’instant vouloir maintenir l’offre à un bon niveau« .

Fin de la grève à Cergy-Pontoise

Fin de la grève à Cergy-Pontoise

Francilité Seine-et-Oise (filiale de SAVAC, Lacroix), opérateur sur le territoire de Cergy-Pontoise-Conflans, a signé le 10 mars dernier un accord avec les syndicats afin de mettre fin au conflit social des dépôts de bus de Conflans-Sainte-Honorine et de Saint-Ouen-l’Aumône qui a commencé en novembre 2024.

Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France avait déjà annoncé le remboursement pour les usagers des lignes de bus desservant l’agglomération de Cergy-Pontoise jusqu’à trois mois de forfait, soit 261,60€ pour les détenteurs d’un Navigo mensuel.

L’accord signé entre l’opérateur et les syndicats, permet, selon IDFM, « de disposer d’un cadre social équilibré et solide ayant pour socle les préconisations de la médiatrice ».

Cet accord de fin de conflit permet la reprise totale du travail depuis le 11 mars. L’opérateur va ainsi travailler à la reprise du trafic à plein.