par Pierre Cossard | Mar 3, 2025 | Les Infos, Réseau
Partout en Europe, le sujet des Zone à Faible Emission (ZFE) ne cesse d’alimenter les polémiques, et de cristalliser les mécontentements des automobilistes, qui n’ont bien souvent pas les moyens d’acquérir les nouveaux véhicules qu’on veut leur imposer, et d’un certain nombre de professionnels, qui sont dans une situation similaire.
Si, en France, notre Premier ministre s’est dit prêt à réfléchir à ce sujet, outre-Rhin, certains élus locaux ont fait le choix d’écouter leurs concitoyens. A ce jour, les villes de Hanovre, Mannheim, Mühlheim, Heidenheim an der Brenz, Heilbronn, Herrenberg, Leonberg, Reutlingen, Tubingue, Neu-Ulm et Ulm ont supprimé leurs ZFE.
Pour l’instant, il ne reste donc plus en Allemagne que 37 ZFE, pendant que la France s’arcboute toujours plus ou moins sur l’idée que toutes les métropoles de plus de 150 000 habitants devront avoir créé la leur dans le courant de cette année…
Comme il n’était évidemment pas question de reconnaitre que le concept même de ZFE n’était peut-être pas une si bonne idée, l’Allemagne a expliqué que le pays avait vécu une amélioration considérable de la qualité de l’air ces dernières années.
Une chute des niveaux de dioxyde d’azote et de particules fines aurait même été constatée dans les villes concernées entre 1995 et 2021, avec des taux désormais inférieurs aux seuils européens.
Dernier point amusant, neuf des villes ayant décidé de supprimer leurs ZFE sont situées dans le Bade-Wurtemberg, un Land frontalier de la France.
Il fut un temps où le nuage de Tchernobyl s’arrêtait à la frontière, cette fois ce sont le dioxyde d’azote et les particules fines qui restent dans l’Hexagone…
par Jérémie Anne | Mar 3, 2025 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
Le plan Bus 2025 de la RATP pour Ile-de-France-Mobilités progresse à un rythme soutenu, avec la récente mise en service du 1000e bus électrique du parc, opéré sur la ligne 52. Au global, le groupe RATP opère près de 1140 bus électriques. Dans le cadre de ce plan, la technologie de Smart Charging dynamique vient d’être adoptée par la RATP.
Cette solution de recharge intelligente « vise à optimiser en temps réel la recharge des bus en fonction des besoins de l’exploitation et des évolutions intra-journalières du prix du marché de l’électricité ».
400 bus utilisent déjà cette technologie, au sein des centres-bus Corentin (juin 2022), Lilas (juin 2023) et Malakoff (novembre 2024). Les premiers résultats sont « très encourageants », vante la RATP, avec 10% d’économie sur le coût global de la recharge, 48 tonnes de CO2 évitées chaque année par centre bus et 4 GWhs de consommation annuelle d’électricité d’un centre bus transférés vers des énergies renouvelables. Aucun impact sur l’exploitation et les voyageurs n’est à relever, se félicite la RATP.
Ce dispositif étant « un succès », le système est étendu à quatre nouveaux centres-bus en 2025. Pour ce faire, un nouveau contrat a été signé en Novembre 2024 avec DREEV, filiale d’EDF SA. Cela représentera à terme plus de 700 bus concernés par cette technologie. Un déploiement en France et à l’international (via RATP Dev), est à l’étude.
par Jérémie Anne | Mar 3, 2025 | Entreprise, Les Infos, Réseau
RATP Dev, filiale du groupe RATP, a présenté son « Rapport sur les tendances de la mobilité : une boussole pour 2030 ». Ce rapport met en lumière et analyse « huit mégatendances qui auront un impact sur la mobilité d’ici 2030 », explique RATP Dev.
L’ambition recherché par cette publication est « d’appeler les décideurs et l’ensemble du secteur à l’action pour qu’ils se réunissent et s’attaquent aux problèmes complexes qui se posent. Ce rapport sert de guide pratique, offrant aux responsables de la mobilité les informations dont ils ont besoin pour relever collectivement ces défis », détaille RATP Dev.
Ces huit « mégatendances » sont les suivantes : les pressions liées au changement climatique s’intensifient ; les voyageurs veulent être rassurés ; les salariés en attendent plus ; la démographie est en pleine mutation ; les consommateurs veulent vivre une expérience ; les technologies fondées sur les données et l’IA transforment l’économie ; les autorités locales doivent faire plus avec moins ; la multiplication des flux met les villes sous pression.
RATP Dev indique déjà prendre en compte ces huit mégatendances dans les réseaux obtenus en délégation. A titre d’exemple, les bus à hydrogène (à La Roche-sur-Yon), l’avatar virtuel (à Brest) ou encore des expérimentations de navettes autonomes concrétisent les tendances explicitées par l’étude.
par Jérémie Anne | Mar 3, 2025 | Autobus, Entreprise, Les Infos, Réseau
RATP Dev a annoncé le 28 février la finalisation de la cession de ses activités de bus à Londres. Celles-ci, regroupées dans la filiale RATP Dev Transit London (RDTL), regroupe London United Busways Limited, London Sovereign Limited et London Transit Limited.
RDTL est un opérateur figurant « régulièrement en tête des classements de performance de Transport for London en matière de ponctualité et de fiabilité », vante RATP Dev. RDTL est également très avancé sur l’électrification de sa flotte de bus, avec 34% de sa flotte en électrique et l’ambition de disposer d’une flotte entièrement électrique avant l’horizon zéro émission fixé par le Maire de Londres à 2034.
Cependant, les comptes de RDTL étaient souvent dans le rouge, et RATP Dev réfléchissait régulièrement à céder RDTL. Cette cession est finalisée à FirstGroup plc, opérant de nombreuses lignes de rail et de bus au Royaume-Uni et en Irlande. Sa filiale First Bus est l’un des principaux opérateurs de bus régionaux au Royaume-Uni.
par Pierre Cossard | Fév 27, 2025 | Autobus, Les Infos, Réseau
Le journal Le Bien Public a annoncé le 25 février dernier qu’un nouveau marché public était concernant le marché des bus à hydrogène de la ville.
Rappelons que la métropole avait initialement sélectionné le constructeur belge Van Hool avant que ce dernier ne fase faillite.
Le nouvel appel d’offres porte sur un total de 14 à 27 véhicules standards pour un montant de 10,8 M€ et de 18 à 28 bus articulés pour 11,2 M€. L’objectif est de faire rouler les premiers bus dès le 1er octobre prochain.
La métropole a inauguré sa station en juin dernier et entend en ouvrir une autre en 2026 près du dépôt de bus, son objectif est d’avoir 26 bus en service en 2026 et 100% de bus et de bennes à l’hydrogène en 2050.
par Pierre Cossard | Fév 27, 2025 | Les Infos, Réseau
Ecov a remporté le marché attribué par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour déployer la plus grande ligne de covoiturage de France entre Toulon et Cuers.
Cette ligne comptera une vingtaine d’arrêts et desservira huit communes et trois établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Ce projet inédit s’inscrit dans les objectifs de neutralité carbone de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, d’ici 2050.
Ecov est missionné pour opérer et déployer une nouvelle ligne de covoiturage express entre Toulon et Cuers, un axe stratégique pour la mobilité dans la région, puisque 70 000 habitants résident à moins de 10 minutes à pied d’un arrêt de la future ligne.
La convention de partenariat conclue pour le déploiement de cette ligne regroupe la Région Sud qui assure le pilotage et le financement de l’exploitation du service et 12 collectivités locales qui assurent la gestion et le financement des aménagements de voirie pour la création des arrêts : le Conseil Départemental du Var, la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, les Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures et de la Vallée du Gapeau, ainsi que les villes de Cuers, Solliès-Pont, Solliès-Toucas, La Farlède, La Crau, La Garde, La Valette-du-Var et Toulon.
En tant que pilote du projet, la Région Sud a investi plus de 2,7 M€ pour le déploiement de cette ligne de covoiturage express entre Toulon et Cuers.