Montbéliard : lancement du nouveau réseau évolitY

Montbéliard : lancement du nouveau réseau évolitY

L’opérateur espagnol Moventis, dont la délégation a été reconduite il y a trois mois par la communauté d’agglomération de Montbéliard, lancera le 22 avril prochain le nouveau réseau de transport évolitY.

 

Sont attendus sur le réseau des lignes régulières, une meilleure desserte des principaux axes avec la création de nouvelles lignes et itinéraires, une adaptation à la fréquentation de soirée et un début de service dès 9h30 le dimanche matin.

 

Ce réaménagement des services s’articulera autour de 5 lignes à haut niveau de service (THNS 1, 2, 3, 4 et 5). Des horaires cadencés permettront à la clientèle de bénéficier de bus toutes les 8, 10 ou 15 minutes sur les troncs communs.

 

La nouvelle restructuration renforce également un transport à la demande, consolide les mobilités alternatives, telles que la location de vélo en longue durée (VLD) et le covoiturage et améliore l ́offre de transports scolaires au sein de l ́agglomération.

 

Pour faciliter le quotidien des usagers, un nouvel outil digital de gestion des services à la demande en collaboration avec le prestataire Padam Mobility, sera également mise en place. Une application qui permettra aux clients de réserver en ligne leurs services en quelques secondes et devrait offrir une meilleure réactivité opérationnelle.

 

 

Lyon : l’allotissement est voté

Lyon : l’allotissement est voté

Comme annoncé il y a quelques jours, Sytral Mobilités, l’autorité organisatrice des transports lyonnais, a approuvé l’allotissement de son réseau.

 

A compter du 1er janvier 2025, le lot Bus et Trolleybus sera opéré par Keolis. D’une durée de six ans, ce contrat de Délégation de Service Public (DSP) englobe la gestion de 136 lignes de bus (dont 8 lignes de trolleybus) au moyen de 1000 véhicules (dont 200 trolleybus) et 3000 collaborateurs, dont 2300 machinistes.

 

Cette DSP comprend une hausse de l’offre dès septembre 2024 puis une seconde étape en septembre 2025. Pour absorber cette hausse de l’offre, Keolis Bus Lyon, la future filiale en charge de la DSP, va recruter 1500 conducteurs supplémentaires et en former 500 dans les trois prochaines années.

 

Un bus articulé lyonnais.

 

Représentant pour Keolis un chiffre d’affaires annuel de 269 millions d’euros et un montant global pour Sytral Mobilités de 1,613 milliard d’euro, la DSP sera placé sous le signe de l’environnement, avec diverses actions pour réduire l’impact sur l’environnement (notamment via la décarbonation des véhicules). Keolis Bus Lyon adoptera le statut d’entreprise à missions. Les incitations et bonus/malus sont relevés (notamment avec une cible de 85% de ponctualité sur les bus).

 

Avant l’échéance du 1er janvier 2025, la période dite de « tuilage » va débuter, notamment pour fixer via plusieurs contrats la gestion des interfaces entre les deux opérateurs (notamment en cas de substitution d’un mode lourd par le réseau bus) et la SPL Relations Usagers. Le lot Modes lourds sera opéré quant à lui par RATP Dev.

Keolis remporte le contrat du réseau Tango de Nîmes

Keolis remporte le contrat du réseau Tango de Nîmes

Le conseil communautaire de Nîmes Métropole vient d’approuver le choix de Keolis en tant que nouveau délégataire pour l’exploitation de ses services de transports urbains à compter du 1er juillet prochain pour une durée de 6 ans et demi, et un chiffre d’affaire cumulé de 314 M€.

 

Le réseau Tango, qui dessert 39 communes (221 véhicule et 348 collaborateurs) , poursuivra son développement avec le lancement d’une nouvelle ligne de tram’bus T5 en 2025, ainsi que l’extension de l’actuelle ligne T4 en 2027.

 

Pour renforcer l’attractivité du réseau, Keolis s’est engagé à améliorer la vitesse commerciale des lignes de BHNS et à étendre le maillage territorial, en déployant un service de Transport A la Demande (TAD) dynamique pour le CHU, les principales zones d’activités économiques et les gares TGV, y compris la nuit. À partir de janvier 2025, la réservation de ce service sera possible jusqu’à une heure avant le départ.

 

Keolis et la collectivité se sont engagés à atteindre, d’ici 2030, un parc comprenant 86% de véhicules exploités en motorisations alternatives, avec un mix de bus électriques et fonctionnant au bioGNV, ainsi que l’avitaillement de tous les véhicules diesel en biocarburant.

 

Keolis a aussi prévu un plan de rénovation des bâtiments, qui contribuera à réduire de 60% leurs consommations électriques à horizon 2029, notamment en mettant en place des d’ombrières photovoltaïques.

 

Enfin, Keolis déploiera un système d’Open Payment sur l’ensemble du réseau dès 2025 et une agence commerciale mobile.

 

 

Grande-Bretagne : Irizar e-mobility sélectionné par le Kent

Grande-Bretagne : Irizar e-mobility sélectionné par le Kent

Irizar e-mobility est impliqué dans un deuxième projet de BHNS avec l’opérateur Go Ahead London dans le cadre du nouveau service Fastrack mis en place par Kent County Council (KCC).

Au total, 28 véhicules Irizar ietram véhicules de 12 mètres de long compléteront le projet. Ces véhicules, 100% électriques zéro émissions, aux allures de tramway et au design minimaliste, représenteront un changement radical dans l’image du service de la ville.

Fastrack est un système de bus à haut niveau de service opéré dans la région de Dartford, Ebbsfleet et Gravesham. Le réseau Fastrack existant est en place depuis 2006 et assure un service à travers le Thameside pour les déplacements locaux depuis les développements nouveaux et existants autour de Dartford, Bluewater, Ebbsfleet et Gravesend. Il est relié au principal réseau ferroviaire du sud-est à Dartford, Greenhithe (pour Bluewater) et Gravesend ainsi qu’à Ebbsfleet International.

 

En juillet 2015, une première flotte de 21 véhicules avait été introduite sur les itinéraires A et B.

 

 

Kempower livre le plus grand dépôt de bus électriques européen

Kempower livre le plus grand dépôt de bus électriques européen

Kempower, spécialiste des solutions de charge rapide en courant continu, vient d’annoncer la mise en service d’un des plus grands dépôts de bus d’Europe, abritant 500 véhicules, pour le compte de l’opérateur italien T-PER (Transporto Passeggeri Emilia-Romagna).

 

Le dépôt a ouvert ses portes via Ferrarese, à Bologne, le 25 mars, devenant ainsi le premier site en Italie équipé des solutions de recharge de Kempower.

 

Sur ce site, TPER pourra recharger simultanément 20 bus électriques (de 12 et 18m de longueur). Cette installation combinée comprend cinq satellites Kempower équipés d’un connecteur chacun : ces chargeurs seront utilisés comme points de recharge auxiliaires ayant aussi la possibilité d’offrir une puissance de recharge de 130 kW.

 

Le site disposera en plus de 20 pantographes Kempower, offrant une puissance de charge pouvant atteindre 300 kW, et la demande en capacité de recharge du dépôt augmentera avec la croissance de la flotte de bus électriques de TPER.

 

 

JO 2024 : éloge de la marche à pied ?

JO 2024 : éloge de la marche à pied ?

Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et d’IDFM, a officiellement présenté le 25 mars l’ensemble du dispositif mis en œuvre pour les déplacements en Ile-de-France lors des JO 2024 à venir.

 

La présidente de la région souhaitait couper court aux critiques et doutes qui se font jour depuis des mois sur la capacité du réseau francilien à absorber les quelque 15,3 millions de visiteurs attendus par l’Office du tourisme et des congrès de Paris. Evidemment optimiste, Valérie Pécresse a tenu à affirmer qu’il s’agit d’un défi « que nous sommes en mesure de relever ».

 

Pour ce faire, l’offre de métros et RER francilien sera donc renforcée de 15%, mais par rapport à l’offre estivale habituelle. Sur les lignes desservant les sites olympiques (RER B, D et H et lignes H, J, N et P du Transilien), l’offre sera augmentée de 23%, et sur les RER A et C et la ligne 9, la capacité d’emport sera supérieure de 60 à 70%.

 

Valérie Pécresse a aussi rappelé que la ligne 14 devrait être prolongée vers Saint-Denis et l’aéroport d’Orly, tandis que les lignes de RER E, du métro 11, du métro 12 et quatre lignes de tramway (T1, T3b, le T11 et le T13) seront ou ont déjà été prolongées.

 

Par ailleurs, le réseau de transports en commun sera renforcé par 10 lignes de navettes gratuites pour assurer les trajets entre les gares et des sites olympiques en petite et grande couronne.

 

Si, à ce stade, tout semble maîtrisé, Valérie Pécresse a toutefois clairement reconnu, à travers un certain nombre de petites phrases, que la période allait perturber les habitudes de transport des Franciliens. « Il faut enlever aux Franciliens leurs automatismes de transports », a-t-elle par exemple indiqué en rappelant qu’il leur faudrait consulter régulièrement le site Anticiper les Jeux pour bien connaitre les sites d’épreuve du jour.

 

 « Si vous pouvez télétravailler, évitez les transports ! », a-t-elle aussi conseillé, avant de rappeler qu’il ne fallait « pas avoir peur de faire un peu de marche, c’est bon pour la santé ».

 

Interrogée sur le doublement du tarif du ticket de métro pendant toute la période des Jeux, la présidente d’IDFM a lancé un étonnant « si le ticket de métro est fixé à 4 euros pendant l’ensemble des Jeux, c’est justement pour que personne n’en achète », avant de renchérir en précisant que si « les Franciliens qui ne sont pas sur Liberté +, c’est qu’ils veulent payer plus »…

Enfin, Valérie Pécresse a fait appel à « l’esprit de services publics de la RATP, de la SNCF et de leurs agents » pour que « l’Île-de-France puisse montrer le meilleur d’elle-même pendant ces Jeux ».