Paris. Les autocars seront tolérés dans la future ZTL

Paris. Les autocars seront tolérés dans la future ZTL

Lors de sa délibération du 11 juillet 2024, le Conseil de Paris approuvait la mise en œuvre d’une Zone à Trafic Limité (ZTL) dès cet automne, avec une interdiction d’accès aux autocars de tourisme.

Une décision prise sans concertation (décidemment une mauvaise habitude à la mairie de Paris) immédiatement dénoncée par la plupart des organisations professionnelles du secteur, qui la considéraient unanimement comme « incohérente ».

Pointant du doigt le fait que cette mesure n’était rien moins qu’une atteinte à la liberté de commerce et de l’industrie et à la liberté de circuler, elles rappelaient aussi qu’elle aurait un impact particulièrement catastrophique sur l’activité touristique parisienne.

L’action de toutes les organisations patronales, aussi bien que l’intermédiation du nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray, semble avoir porté ses fruits, puisque le 11 octobre, la mairie est revenue sur son désir initial d’exclusion.

Lors de la mise en œuvre future de cette ZTL, les autocars de tourisme ne seront donc plus exclus, et ils pourront continuer à circuler, s’ils ont comme point de départ ou de destination l’une des voies incluses dans le périmètre de cette zone.

A Paris, le secteur attend désormais de mêmes avancée positives concernant la fermeture de la Gare routière de Paris Bercy…

 

La future ZTL de Paris.

 

 

Indcar renforce sa stratégie à l’internationale

Indcar renforce sa stratégie à l’internationale

Indcar, spécialiste espagnol des minibus et présent dans toute l’Europe, vient d’annoncer l’agrandissement de son équipe commerciale afin d’offrir un meilleur service client et d’augmenter les ventes à l’exportation, qui représentent actuellement 85% de l’activité de l’entreprise.

Trois nouveaux noms ont donc rejoint le département des ventes d’Indcar : Karolis Simkus, en tant que responsable du Développement commercial au niveau de l’Exportation, Fabien Lignau, en tant que responsable des ventes dans la partie Sud-Ouest de la France, et Gabriele Galifi, en tant que support commercial dans la partie Sud de l’Italie.

 

Fabien Lignau, esponsable des ventes dans la partie Sud-Ouest de la France pour Indcar.

 

Fondée en 1888 à Arbúcies (Espagne), Indcar propose une vaste gamme de minibus sur le marché européen, de 25 à 40 passagers. Il fabrique quelque 450 véhicules chaque année dans ses usines de production situées en Espagne et en Roumanie, avec les certifications ISO 9001 et 14001.

 

 

Grande-Bretagne. Go-Ahead commande 1000 bus à Wrightbus

Grande-Bretagne. Go-Ahead commande 1000 bus à Wrightbus

Wrightbus a récemment annoncé avoir signé un accord d’un montant de l’ordre de 500 M£ pour la fourniture de plus de 1 000 bus à Go-Ahead, dont 90% à zéro émission, au cours des trois prochaines années.

Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’objectif de zéro émission nette du Royaume-Uni et du plan de décarbonation des transports du gouvernement britannique qui s’est engagé favoriser la fourniture de 4 000 nouveaux bus zéro émission aux opérateurs du Royaume-Uni.

Cet accord entre Wrightbus avec Go-Ahead, le plus important en 78 ans d’existence pour l’industriel, préserve aussi 500 emplois sur le site du constructeur, mais générera également 1 500 emplois supplémentaires dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement britannique.

Un fonds de formation et d’apprentissage a d’ailleurs été créé dans le cadre de ce partenariat.

 

 

Budget 2025. Les régions se sentent sacrifiées

Budget 2025. Les régions se sentent sacrifiées

Lors du Comité des Finances Locales du 8 octobre, le gouvernement a informé les collectivités territoriales du sort qui leur serait réservé dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, présenté en Conseil des Ministres le 10.

Selon Régions de France, ce PLF se caractérise par une diminution drastique de leurs recettes. Avec une première estimation d’un impact direct sur les recettes des régions de presque d’un milliard d’euros, « elles seront le niveau de collectivité le plus impacté par le PLF. Une baisse historique qui constituera une mise en péril des politiques régionales et de l’investissement public ».

Toujours selon l’association, alors qu’elles représentent seulement 3,5% du déficit en 2023, il est demandé aux collectivités locales de contribuer au redressement des finances publiques à hauteur de 12,5% en 2025.

Pour les présidentes et présidents des régions, « l’effort doit être proportionné et juste, par rapport à l’Etat, mais également entre strates de collectivités et tenir compte des disparités de situation. Il doit également tenir compte de la situation des régions, seul échelon à n’avoir bénéficié d’aucune compensation pour la hausse des dépenses d’énergie et de carburant et à avoir accompagné les plans de relance du gouvernement, alors qu’elles ont enregistré une baisse de leur épargne brute de – 400 M€ en 2023 qui se poursuivra en 2024 ».

Les régions s’inquiètent donc d’une baisse significative de l’investissement public car, et alors qu’elles ne disposent plus de recettes dynamiques, leur capacité d’endettement a été consommée depuis trois ans par la lutte contre la crise sanitaire, l’accompagnement des plans de relance de l’Etat, et la forte augmentation des prix de l’énergie et du carburant.

Elles pointent du doigt le fait que les choix du gouvernement auront « un impact direct pour le développement économique et l’emploi, les transports, la transition écologique, la formation professionnelle ».

Et Carole Delga, présidente de Régions de France et de l’Occitanie, de conclure : « la situation budgétaire de la France n’est clairement pas le fait des collectivités. Les Régions portent aujourd’hui 12% de l’investissement public sur tous les territoires du pays pour seulement 1% de la dette nationale… ».

 

 

Reims. Transdev et Ecov lancent Grand Reims Mobilités Covoit

Reims. Transdev et Ecov lancent Grand Reims Mobilités Covoit

Pour compléter les lignes Express et le Transport à la Demande dans le secteur périurbain, Transdev Grand Reims, exploitant du réseau Grand Reims Mobilités, renforce son offre de covoiturage en partenariat avec Ecov et lance Grand Reims Mobilités Covoit.

Ce service se compose de 2 lignes de covoiturage structurantes et de 7 lignes solidaires de rabattement vers la gare, tous pleinement intégrées dans l’offre de Transport en commun.

Les lignes de covoiturage mises en place depuis octobre 2022 par la Communauté Urbaine du Grand Reims dans le cadre d’une expérimentation (sous le nom Covoit’ici) sont donc pérennisées et étendues.

En matière de tarification, les lignes de covoiturage Covoit Grand Reims Mobilités sont intégrées, au même titre que les autres modes de transport express (lignes Express, Transport A la Demande…) au sein du service Grand Reims Mobilités.

Le service est gratuit pour les abonnés du réseau Grand Reims Mobilités et les conducteurs sont indemnisés , et il est possible d’acheter des tickets par SMS pour les non abonnés. Avec le titre de transport, les voyageurs bénéficient d’une correspondance entre les trajets en covoiturage et le reste des transports en commun durant 1 heure.