Iveco Bus bien installé en Turquie

Iveco Bus bien installé en Turquie

Après l’introduction de sa gamme Crossway sur le marché turc, Iveco Bus, vient de livrer 35 autocars Crossway supplémentaires aux municipalités de Balıkesir, de Kocaeli et de Manisa.

Concrètement, 6 Crossway seront déployés pour assurer le transport de passagers entre Balıkesir et l’aéroport Sabiha Gökçen d’Istanbul, rejoignant ainsi les 10 véhicules déjà en service depuis 2023.

Par ailleurs, 27 Crossway  seront affectés au transport de passagers entre Kocaeli, l’aéroport et les quartiers environnants. Enfin deux autres autocars ont été livrés à la municipalité de Manisa.

Les véhicules sont équipés du moteur Tector produit par FPT Industrial, compatible HVO et chaque véhicule peut accueillir 55 passagers.

 

La Commission européenne veut « simplifier » la CSRD

La Commission européenne veut « simplifier » la CSRD

La Commission Européenne a présenté le 26 février dernier son projet de simplification de la CSRD, dite loi Omnibus, portant sur l’obligation de reporting de durabilité.

Jusqu’à la fin de son mandat, la Commission se serait donnée pour objectif « un effort de simplification sans précédent, en réduisant les charges administratives d’au moins 25 %, et d’au moins 35 % pour les PME ».

Les exigences du reporting sont toutefois réduites avec un certain nombre d’évolutions notables :

. Décalage de deux ans (jusqu’en 2028) des exigences de reporting pour les entreprises actuellement dans le champ d’application du CSRD et qui sont tenues de produire un rapport à partir de 2026 ou 2027.

. Réduction de la charge des obligations de déclaration de la taxonomie de l’UE, limitées aux entreprises de plus de 1000 employés, un chiffre d’affaires de 50 M€ et/ou un bilan de plus de 25 M€ (correspondant au champ d’application de la CS3D), tout en conservant la possibilité de déclarer volontairement pour les autres grandes entreprises dans le futur champ d’application de la CSRD.

. Suppression des normes sectorielles et réduction du nombre de points de données obligatoires pour les normes « classiques ».

. Conservation de la double matérialité.

. Conservation de l’audit des rapports de durabilité mais avec une assurance limitée, suppression de la transition vers une assurance raisonnable.

. Introduction de la possibilité de rendre compte des activités qui sont partiellement alignées sur la taxonomie de l’UE, en encourageant une transition environnementale progressive des activités au fil du temps.

Concernant la taxonomie verte, qui devait s’appliquer à toutes les entreprises, elle serait désormais réservée aux seules entreprises de plus de 1000 salariés et 450 M€ de chiffre d’affaires, et resterait optionnelle pour les autres entreprises.

Un certain nombre de simplifications sont aussi introduites dans les « très complexes » critères « Do no Significant harm » (DNSH) sur la prévention et le contrôle de la pollution liés à l’utilisation et à la présence de produits chimiques qui s’appliquent horizontalement à tous les secteurs économiques dans le cadre de la taxonomie de l’UE.

Les banques pourront aussi exclure du Green Asset Ratio (indicateur clé de performance des banques basé sur la taxonomie) les expositions liées à des entreprises qui ne relèvent pas du futur champ d’application de la CSRD.

Enfin, concernant le devoir de vigilance, la Commission propose de reporter au 26 juillet 2028 l’application des exigences « de diligence raisonnable » en matière de développement durable pour les plus grandes entreprises, tout en avançant d’un an (à juillet 2026) l’adoption des lignes directrices.

Elle propose aussi de réduire les exigences systématiques en matière de diligence raisonnable sur les seuls partenaires commerciaux directs (et non plus l’ensemble de la chaîne de valeur), en réduisant notamment la fréquence des évaluations périodiques et du suivi de leurs partenaires d’une année à cinq ans, avec des évaluations ad hoc le cas échéant.

Elle envisage aussi de limiter la quantité d’informations pouvant être demandées aux PME et petites ETI dans le cadre de la cartographie de la chaîne de valeur par les grandes entreprises, de supprimer l’obligation de mettre en œuvre les plans climatiques, et de supprimer les conditions de responsabilité civile.

Un certain nombre d’acteurs, notamment parmi les ONG et les sociétés spécialisées dans l’élaboration des politiques RSE en entreprise, crient désormais à la « dérégulation », n’hésitant pas quelque fois à voir dans cette loi Omnibus l’ombre de Donald Trump. Les plus virulents accusant même la Commission de sortir (d’autres diraient préserver) 80% des entreprises européennes du processus de CSRD.

De son côté, la Commission fait valoir le fait que cette évolution devrait permettre « de réduire les coûts administratifs annuels d’environ 6,3 Mds€ et de mobiliser une capacité d’investissement public et privé supplémentaire de 50 Mds€ pour soutenir les priorités politiques ».

En attendant, ces propositions devront être soumises « en priorité », au Parlement européen et au Conseil pour examen et adoption.

 

La filière des biocarburants à la croisée des chemins ?

La filière des biocarburants à la croisée des chemins ?

Xerfi vient de publier une étude intitulée « Le marché des biocarburants et des e-fuels – Cartographie des acteurs, perspectives du marché et défis de la filière française à l’horizon 2035 ». Une étude qui pointe du doigt les limites à venir de cette filière.

Selon cette étude, la France, qui consomme chaque année plus de cinq milliards de litres de biocarburants (bioéthanol, biodiesels et biokérosène), en produit environ 2,4 milliards.

Ce marché est toutefois tiraillé entre deux tendances. D’un côté, l’électrification croissante du parc automobile pénalisera la demande en biocarburants classiques.

De l’autre, la décarbonation du transport lourd (bus, camions, avions, navires) tirera la demande en biocarburants avancés (B100, HVO, biokérosène). Contraint par la réglementation, le marché de l’aviation civile devrait par ailleurs ddevenir le principal débouché des carburants de synthèse (e-carburants ou e-fuels).

Outre la concurrence étrangère, le principal obstacle au développement de la filière française des carburants alternatifs est la tension sur les ressources. Dans ce contexte, la production et la consommation de bioéthanol devraient plafonner en France d’ici 2027, selon les experts de Xerfi. A l’inverse, le B100, le diesel renouvelable et le biokérosène devraient avoir le vent en poupe.

La production de biocarburants classiques souffrirait de rendements agricoles qui plafonnent, voire déclinent. Quant aux réserves de biomasse non alimentaire mobilisables pour les biocarburants avancés, elles sont limitées. « Sans oublier qu’à court et moyen termes, l’approvisionnement en hydrogène bas carbone et CO2 capté pour les projets de e-carburants pourraient poser problème ». Malgré la multiplication des annonces de projets dans les e-fuels, les décisions fermes d’investissements (plusieurs centaines de millions d’euros par site) se font attendre. Les prix du e-kérosène resteront donc supérieurs à ceux du kérosène classique.

Avec un premier seuil minimum de e-SAF en 2030 et compte tenu des délais de construction, une vision plus claire du marché se dessinera donc dans les deux ans. « Car pour l’heure, le paysage concurrentiel de la future production de carburants de synthèse reste très incertain », conclut Xerfi.

 

Dijon relance l’achat de bus hydrogène

Dijon relance l’achat de bus hydrogène

Le journal Le Bien Public a annoncé le 25 février dernier qu’un nouveau marché public était concernant le marché des bus à hydrogène de la ville. 

Rappelons que la métropole avait initialement sélectionné le constructeur belge Van Hool avant que ce dernier ne fase faillite.

Le nouvel appel d’offres porte sur un total de 14 à 27 véhicules standards pour un montant de 10,8 M€ et de 18 à 28 bus articulés pour 11,2 M€. L’objectif est de faire rouler les premiers bus dès le 1er octobre prochain. 

La métropole a inauguré sa station en juin dernier et entend en ouvrir une autre en 2026 près du dépôt de bus, son objectif est d’avoir 26 bus en service en 2026 et 100% de bus et de bennes à l’hydrogène en 2050.

 

Une ligne de covoiturage entre Toulon et Cuers

Une ligne de covoiturage entre Toulon et Cuers

Ecov a remporté le marché attribué par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour déployer la plus grande ligne de covoiturage de France entre Toulon et Cuers.

Cette ligne comptera une vingtaine d’arrêts et desservira huit communes et trois établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Ce projet inédit s’inscrit dans les objectifs de neutralité carbone de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, d’ici 2050.

Ecov est missionné pour opérer et déployer une nouvelle ligne de covoiturage express entre Toulon et Cuers, un axe stratégique pour la mobilité dans la région, puisque 70 000 habitants résident à moins de 10 minutes à pied d’un arrêt de la future ligne.

La convention de partenariat conclue pour le déploiement de cette ligne regroupe la Région Sud qui assure le pilotage et le financement de l’exploitation du service et 12 collectivités locales qui assurent la gestion et le financement des aménagements de voirie pour la création des arrêts : le Conseil Départemental du Var, la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, les Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures et de la Vallée du Gapeau, ainsi que les villes de Cuers, Solliès-Pont, Solliès-Toucas, La Farlède, La Crau, La Garde, La Valette-du-Var et Toulon.

En tant que pilote du projet, la Région Sud a investi plus de 2,7 M€ pour le déploiement de cette ligne de covoiturage express entre Toulon et Cuers.