par Pierre Cossard | Avr 18, 2025 | Autobus, Les Infos, Réseau
La ligne C6 du réseau de bus Citéa, reliant Romans – La Gloriette à Saint- Paul-lès-Romans – Parc St Paul, passe désormais au BioGNV. entièrement à faible émissions. Cette ligne est la plus importante de Romans avec 220 000 voyageurs accueillis chaque année.
Selon l’AOM, les 4 bus BioGNV dédiés à la ligne C6 sont de dernière génération : complétement accessibles aux personnes à mobilité réduite, climatisés et équipés du système d’aide à l’exploitation.
La transition énergétique est une ligne directrice pour Valence Romans Mobilités. Le syndicat est en ce sens engagé dans un objectif 0 diesel d’ici 2030.
Pour soutenir cette évolution, Valence Romans Mobilités vient d’inaugurer un nouveau centre d’exploitation implanté sur la commune de Saint-Paul-lès-Romans, et construit pour accueillir un parc véhicules 100% propre.
Il est équipé d’une station de distribution de gaz avec 12 potences d’avitaillement. Dès 2026/2027, il sera doté de premières bornes de recharge pour bus électriques.
Cette première étape de transition représente un investissement de 5 M€ investis par Valence Romans Mobilités pour la création de ce nouveau centre d’exploitation et 1,4 M€ pour l’acquisition des 4 premiers bus BioGNV.
par Pierre Cossard | Avr 18, 2025 | Autobus, Les Infos, Réseau
B.E. green accompagne depuis début avril la Mairie de Ouistreham Riva-Bella dans sa politique de transition écologique, avec le lancement d’un nouveau service de transport urbain 100% décarboné.
En substance, il s’agit d’une navette électrique Karsan Jest, louée par B.E. green, et qui sillonne désormais Ouistreham Riva-Bella, de la Mairie, au Pavillon, en passant par le port et la plage…
Ce partenariat s’inscrit dans la continuité d’une étude de faisabilité menée en 2023 par B.E. green, grâce à laquelle la commune a pu identifier les besoins spécifiques de son territoire et ainsi concrétiser la mise en service de la navette électrique.
par Pierre Cossard | Avr 17, 2025 | Equipement, Les Infos
Le gouvernement a enfin publié sa nouvelle stratégie nationale pour l’hydrogène le 16 avril dernier. Très attendue par les industriels du secteur, elle est à la fois plus ciblée et moins ambitieuse qu’initialement envisagée, signe que la crise économique est sans doute passée par là.
Le gouvernement, loin des fanfaronnades précédentes, a annoncé souhaiter « un lisage sur le temps de la consommation d’hydrogène et, partant, une rationalisation des objectifs atteignables en termes de déploiement de cette technologie à différents horizons temporels ».
Si les principaux usages identifiés pour le vecteur hydrogène sont toujours la décarbonation de l’industrie et les « mobilités lourdes et intensives », les objectifs révisés de développement de l’électrolyse sont désormais, à l’horizon 2030, « jusqu’à 4,5 GW d’électrolyse » (au lieu de 6,5 GW), avec un ciblage à 8 GW de capacité d’électrolyse installée pour 2035.
Le cœur de la stratégie repose sur un mécanisme de soutien à la production d’hydrogène bas carbone, doté d’une enveloppe de 4 Mds€ qui permettra de garantir un prix de vente stable aux producteurs pendant quinze ans, mais aussi d’inciter les industriels à investir dans des capacités de production locales.
Si, du côté des abonnées à la subvention, on regrette une ambition revue à la baisse (rappelons-nous les chiffres annoncés précédemment de 7, voire 9 Mds€), le gouvernement assume pour sa part une stratégie « plus réaliste et progressive, en phase avec les priorités budgétaires actuelles et les perspectives européennes ».

Symbio
Dans ce contexte, des entreprises comme Symbio, spécialiste de la pile à combustible en France et en Europe, n’ont pas hésité à saluer « l’engagement volontariste du gouvernement pour ce soutien essentiel au déploiement de la mobilité zéro émission d’hydrogène en France ».
L’industriel a par exemple tenu à mettre en avant le dispositif spécifique aux VUL (véhicules utilitaires légers), considéré comme un moyen incitatif pour accompagner le développement d’une technologie et d’un segment où la France et l’Europe ont de l’avance à l’échelle mondiale.
par Pierre Cossard | Avr 17, 2025 | Entreprise, Les dossiers
Dans le contexte économique du moment, l’Etat et les colllectivités étant clairement en quête d’économies tous azimuts, les 180 opérateurs du transport de voyageurs d’Auvergne-Rhône-Alpes, réunis en Assemblée Générale à Le Crest (63) le 16 avril dernier, se sont avant tout positionnés comme force de proposition.
En présence de Julien Vuillemard, conseiller régional en charge des transports scolaires et interurbains, Gilles Sabatier, vice- président transports de l’agglomération du Pays d’Issoire, Nicolas David, chargée de mission infrastructure et mobilités au SGAR, et Paul Vidal, sénateur du Rhône, de nombreuses propositions ont été faites.
Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV et désormais membre titulaire de la Conférence de financement des mobilités présidée par Dominique Bussereau, a plaidé pour « une conception des appels d’offres qui valorise l’expertise des entreprises, petites ou grandes, et leur capacité à répondre aux besoins des territoires ».
Il a appelé les autorités organisatrices de la mobilité à intégrer des critères qualitatifs renforcés tels que respect des normes environnementales, formation continue des conducteurs, modernisation des flottes, et engagement social des entreprises. « Ces éléments sont essentiels pour pérenniser un modèle économique viable et attractif pour nos métiers. Les appels d’offres doivent garantir une concurrence saine et loyale ! Nous demandons une vigilance accrue sur les pratiques de dumping social et sur l’inclusion de clauses protégeant les droits de nos salariés ! » a-t-il ajouté.

L’Assemblée Générale de la FNTV Auvergne-Rhône-Alpes, le 16 avril dernier (Copyright R.Savereux).
En matière d’offre économiquement la plus avantageuse (le fameux mieux-disant), la jurisprudence administrative reste cruellement lacunaire, ont aussi constaté les opérateurs. « Trop rares sont les cas où les tribunaux administratifs, sans parler du Conseil d’État, ont sanctionné une collectivité pour avoir privilégié l’offre la moins chère, dite moins-disante », a ainsi souligné Abdel Mammad, co-président de la FNTV Auvergne-Rhône-Alpes. Cette situation est vécue comme une injustice par les professionnels du secteur, qui estiment qu’un prix bas ne peut pas rimer avec un service de qualité ».
« La qualité a un coût. Et cette règle s’applique pleinement au transport routier de voyageurs », a précisé Michel Seyt, co-président de la FNTV Auvergne-Rhône- Alpes en ajoutant que « chaque ligne routière a ses spécificités, liées aux territoires et à leurs contraintes, ce qui rend illusoire une analyse centralisée déconnectée du terrain ! Il n’est pas possible d’avoir une approche uniforme en la matière ».
Les deux co-présidents ont ensuite listé une série de propositions susceptibles d’améliorer la situation, bien entendu à moindre coût. Au menu des pistes dignes, selon la FNTV, d’être suivies :
. Un allongement de la durée des marchés, qui permettrait notamment d’absorber le surcoût évident de la transition énergétique ;
. La possibilité de renouer plus facilement avec le concept de marchés négociés ;
. Une meilleure définition des critères de choix, comme celui de l’implantation de dépôts à proximité des lignes, en exigeant par exemple des preuves concrètes de leur capacité à assurer un service de qualité et mettre en place des contrôles ciblés ;
. Une évolution équilibrée de la taille des lots ;
. Un vrai travail commun sur les bordereaux des prix unitaires.
Un ensemble de propositions dont Julien Vuillemard a relevé l’intérêt, rappelant notamment qu’elles seraient prises en considération dans le cadre du « dialogue constructif » qui caractérise les relations entre la profession du TRV et la région depuis de nombreuses années.
La matinée s’est poursuivie avec Gilles Sabatier, qui a expliqué clairement la stratégie et des contraintes, notamment économiques, d’une AOM comme celle de l’agglomération du Pays d’Issoire, puis par la présentation de la charte de partenariat signée entre la FNTV et la région portant sur la problématique des stupéfiants. La collectivité souhaitant aboutir à termes à une détection plus systématique, tout en ayant bien conscience des difficultés de mise en place de ce type de mesures.
Enfin, l’assemblée générale s’est terminée par une analyse de l’évolution du marché du travail français. Une étude portée par Antoine Foucher, président de Quintet Conseil. Un constat, parfois alarmant, souvent décapant, qui a tout de même fourni aux chefs d’entreprises présents, tous plus ou moins confrontés à des problèmes de recrutement, quelques pistes pour améliorer cette situation et fidéliser leurs personnels.
Cette assemblée générale a donc permis de rappeler la nécessité « d’instaurer le mieux disant dans les appels d’offre qui nous semble la seule ambition compatible avec les valeurs du service public. Cette prise de conscience doit s’imposer en tous temps, même en période de contraintes budgétaires », ont souligné Michel Seyt et Abdel Mammad co-président de la FNTV Auvergne-Rhône-Alpes.
par Pierre Cossard | Avr 17, 2025 | Entreprise, Equipement, Les Infos
Gen-Hy, start-up française spécialiste des solutions de production d’hydrogène vert, vient d’annoncer la signature avec Bpifrance d’un contrat d’aide publique par l’Etat français à hauteur de 99,84M€.
Ce contrat est destiné à la construction en Bourgogne-Franche-Comté de la première industrie française de production de membranes et d’électrolyseurs AEM (Anion Exchange Membrane).
Ce projet d’usine Gen-Hy a été validé par la Commission européenne en mai 2024 dans le cadre de la quatrième vague du PIIEC Hydrogène (Projet Important d’Intérêt Européen Commun), Hy2Move.
La mise en service de la future usine, déjà sortie de terre sur le site d’Allenjoie dans le Pays de Montbéliard, est prévue au 1er trimestre 2026 avec une capacité de production annuelle de 350 électrolyseurs AEM (de 100 kW à 2 MW) dans sa montée en puissance. Le site doit créer 150 emplois sur 4 ans et 250 à terme.
Les électrolyseurs AEM mis au point par Gen-Hy intègrent notamment sa technologie de membranes AEM avec dépôts catalytiques sans matériaux rares, « faisant de Gen-Hy la seule société au monde à produire l’intégralité des composants sous le même toit ».