La RATP fête ses 75 ans

La RATP fête ses 75 ans

Partenaire historique des Journées européennes du patrimoine, la RATP proposera cette année un riche programme pour célébrer ses 75 ans, en écho au thème national de cette 41e édition : Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions.

 

Les 21 et 22 septembre, près de 250 agents seront mobilisés pour faire découvrir et révéler au public la richesse du patrimoine de la vieille dame retraçant ses 75 ans d’histoire et d’innovation.

 

Cette édition sera marquée par de nombreuses nouveautés, notamment dans les coulisses de la RATP : découverte d’un poste de commande et de contrôle centralisé modernisé (PCC), visites d’un site de maintenance et de remisage (SMR) d’un tramway et de centres bus, mais aussi exposition des tenues historiques des agents de la RATP des années soixante à nos jours et expérience immersive dans la peau de Serge le Lapin.

 

La RATP proposera aussi des animations pour petits et grands, à la Maison de la RATP, sans inscription. Tout au long de ces deux journées et au rythme des festivités, le public pourra y approfondir ses connaissances sur le fameux réseau francilien, à travers des ateliers et animations ludiques. Des artistes de cirque, une fanfare, mais aussi Serge le Lapin seront également de la fête !

 

Au chapitre des animations remarquables, on note une démonstration d’un jeu vidéo de simulation de conduite du MS61 (Métro Suburbain de 1961) par les créateurs du jeu ; le simulateur de conduite de tramway pour s’essayer à la conduite dans les rues de Washington, Florence et Paris ; des balades en bus ancien ; une porte ouverte du centre bus de Malakoff, etc.

 

 

Systra progresse dans les classements internationaux

Systra progresse dans les classements internationaux

Systra, groupe français d’ingénierie et de conseil spécialisé dans les transports publics et les solutions de mobilité, progresse dans le dernier classement publié par le magazine américain Engineering News-Record (ENR), et se positionne ainsi comme la 1ère entreprise française du classement.

Dans la rubrique Transportation, qui rassemble les chiffres d’affaires 2023 à l’international des dix plus grands groupes d’ingénierie du secteur de la mobilité, Systra gagne deux places et accède au 6e rang, après avoir déjà gagné une place l’année dernière. Elle est d’ailleurs la première entreprise française de ce classement.

Dans le Top 225 International Design Firms, qui regroupe les chiffres d’affaires internationaux des entreprises, tous secteurs confondus, le groupe gagne deux places et passe au 22e rang, après en avoir gagné 2 ces dernières années, ce qui l’ancre dans le Top 25.

Par ailleurs, le groupe progresse aussi de 5 places dans le Top 150 Global Design Firms, où il se classe au 40e rang.

Systra emploie environ 9000 personnes et est détenu par la RATP, la SNCF et plusieurs banques françaises.

 

 

Paris. La FNAUT dénonce la gare routière (longue distance) du Bois de Vincennes

Paris. La FNAUT dénonce la gare routière (longue distance) du Bois de Vincennes

La Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) vient de dénoncer un des points noirs de l’organisation des Jeux Olympiques à Paris en matière de transport : le transfert de la gare routière de Paris-Bercy aux abords du Bois de Vincennes.

La FNAUT n’hésite d’ailleurs pas à pointer du doigt « l’imprévoyance des parties prenantes pour mettre en place dans les temps une solution de rechange acceptable », et rappelle que cette gare routière est la plus fréquentée d’Europe avec un trafic annuel de 4,7 millions de passagers. Selon de très nombreux témoignages, ce transfert mal préparé s’est révélé « déplorable » pour beaucoup d’usagers.

L’association rappelle que la Mairie de Paris considère que la gare routière de Bercy, créée pour permettre aux cars touristiques de stationner et de ne pas circuler dans l’hypercentre de la capitale, a été détournée de son objet initial par les exploitants de bus à longue distance.

 

L’envers du décors des JO 2024 à Paris : la gare routière des autocars longue distance au Bois de Vincennes au mois d’août…

 

Dans cette logique, la mairie avait déjà annoncé son intention de la fermer à ce type de trafic, et l’on peut considérer que les JO furent une forme de répétition (ratée visiblement) de cette future disparition, puisque la Préfecture de Police avait ordonné la fermeture du site compte tenu de sa proximité avec un site de compétition.

Selon la FNAUT, il devient « particulièrement urgent de rechercher des solutions de rechange adaptées au volume du trafic et permettant une liaison convenable avec les transports en commun ».

 

 

Rentrée scolaire, IDFM met l’accent sur son offre dédiée

Rentrée scolaire, IDFM met l’accent sur son offre dédiée

Pour répondre à l’inquiétude de certains parents d’élèves face à la concomitance des Jeux paralympique et de la rentrée scolaire, Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, avait érigé comme priorité d’assurer l’offre à 100% des lignes de transport scolaire (42 000 enfants transportés chaque jour).

Elle s’était par ailleurs engagée en mai dernier à proposer au conseil d’administration de cet automne le versement aux opérateurs de grande couronne (seulement si la rentrée scolaire 2024 était réussie) une subvention de 30 M€.

Dans le cadre des améliorations sur les dessertes scolaires en Grande Couronne, une restructuration a donc été engagée avec la Communauté de Communes les Portes de l’Ile de France (CCPIF) pour repenser les itinéraires et ainsi limiter les temps de parcours pour les lycéennes et les lycéens.

Cette refonte permet ainsi de rendre le trajet plus direct pour près de 400 lycéens et réduira considérablement le temps de parcours de 13 minutes (pour Limetz-Villez et Bennecourt) à 47 minutes (pour Méricourt) le matin et de 5 minutes (pour Chaufour-les-Bonnières) à 25 minutes (pour Mousseaux-sur-Seine) le soir.

LPar ailleurs, IDFM a rappelé que la transition énergétique des bus et des autocars et conversion des centres opérationnels bus s’accentue. La moitié de flotte a ainsi été convertie (soit près de 5 000 bus et cars sur 10 500 qui la composent) et 61 centre opérationnels bus (COB) en Île-de-France.

Dès ce mois-ci, 166 nouveaux bus intégreront le réseau francilien, représentant un investissement de près de 63 M€.

Passée début février, la commande de 3 500 bus et cars propres (biométhane et électrique) entre 2025 et 2028 permettra d’autre part de mettre en circulation près de 1 000 bus et cars par an.

Enfin, l’utilisation du HVO (biocarburant) a donné satisfaction, notamment pendant la période des Jeux. Ainsi, conformément à l’engagement d’IDFM, l’avitaillement en 100% HVO sera effectué pour 1 250 véhicules en 2024, et pour la totalité de la flotte diesel et hybride dès 2025.

Dans un même registre, une nouvelle ligne de car express a été mise en service le 2 septembre entre Bréval (78) et La Défense qui permettra aux 120 usagers de gagner au minimum quotidiennement 20 minutes avec 3 allers le matin (06h30 / 07h30 / 08h30) et 3 retours le soir (16h45 / 17h45 / 18h45).

Elle fait partie des 45 lignes supplémentaires qui vont être mises en place d’ici 2030.

 

 

BYD présentera son eBus B12 sur Blade Battery Chassis à InnoTrans 2024

BYD présentera son eBus B12 sur Blade Battery Chassis à InnoTrans 2024

BYD a choisi InnoTrans 2024, qui se déroulera à Berlin du 24 au 27 octobre prochains, pour présenter sa nouvelle plateforme B12 équipée d’un châssis intégrant les fameuses batteries « Blade », ou lame en français.

Selon l’industriel, les futurs eBus BYD devraient tous se voir équipés de la technologie Blade Battery Chassis de nouvelle génération présenté initialement en 2023 dans le cadre de Busworld.

Ce châssis intègre la batterie au lithium fer phosphate dans la structure du châssis avec, selon l’industriel, des progrès en termes thermiques et structurels, une amélioration de la sécurité, une réduction du poids et une réduction substantielle de la consommation d’énergie.

BYD annonce que sa batterie Blade « est très résistante aux températures extrêmes et prend en charge de nombreux cycles de charge et de décharge, optimisant ainsi la résistance et la stabilité thermique ».  L’utilisation de l’espace batterie est réduite de plus de 50% par rapport aux packs traditionnels, avec une densité énergétique plus élevée pour une autonomie plus longue. Le poids global du bus est ainsi réduit de 10%.

Le B12 est équipé de deux moteurs dans les moyeux de roue (150 kW chacun) de 900 V qui permettent une réduction de poids de 15%. En matière de charge, le véhicule pourra être rechargé soit grâce à différents modèles de pistolets, soit par pantographe.