Pologne. GZM Metropolis signe avec Solaris

Pologne. GZM Metropolis signe avec Solaris

Solaris Bus & Coach vient de signer un contrat avec GZM Metropolis pour la livraison de 42 bus électriques Solaris Urbino à motorisation modulaire.

GZM Metropolis (association de communes de la région de Silésie en Pologne) a commandé 42 bus électriques Solaris, ainsi que des bornes de recharge. Le nouveau contrat prévoit la livraison de 24 véhicules de 12 mètres et de 18 véhicules de 18 mètres à PKM Świerklaniec.

Il s’agit du deuxième contrat de Solaris avec GZM Metropolis ; le précédent, signé en 2022, portait sur 32 bus électriques livrés en 2023 aux opérateurs de Katowice, Gliwice, Sosnowiec et Świerklaniec. Les nouveaux véhicules devraient rejoindre la flotte au premier semestre 2026.

Les bus de 12 mètres pourront transporter jusqu’à 70 passagers, tandis que les versions articulées pourront en accueillir jusqu’à 120.

Chaque bus sera propulsé par un moteur électrique alimenté par des batteries Solaris High Energy d’une capacité de 600 kWh pour les modèles de 12 mètres et de 800 kWh pour les modèles articulés. La recharge se fera via une prise équipée d’un système d’affichage de l’état de charge.

Chaque bus sera équipé d’un système de comptage de passagers et de deux ports USB de recharge pour les passagers. L’opérateur a également opté pour le système de gestion de flotte eSConnect, qui permet des fonctions télématiques avancées et des diagnostics prédictifs.

 

 

Hyvolution fêtera ses dix ans en 2026

Hyvolution fêtera ses dix ans en 2026

Depuis sa création en 2016, Hyvolution est devenu le rendez-vous international de référence pour les acteurs de la filière hydrogène. L’événement de 2026 se déroulera du 27 au 29 janvier prochains à Paris Expo Porte de Versailles.

Selon ses organisateurs, il réunira entreprises, experts et institutions venus de plus de 60 pays, avec un nombre d’exposants internationaux qui a triplé depuis 2023.

L’édition 2026 accueillera une International Stage, dédiée aux prises de parole des pays et organisations internationales, ainsi que le pavillon des associations nationales hydrogène, reconduit après le succès de 2025 (plus de 15 associations présentes l’an dernier).

Pour célébrer son 10e anniversaire, Hyvolution Paris 2026 réaffirmera donc les trois piliers qui ont fait son succès : une plateforme mondiale où convergent les décideurs publics, les industriels et les territoires de plus de 60 pays.

Un salon qui réunit l’ensemble des solutions technologiques et des projets concrets, permettant de transformer les innovations en déploiements industriels.

Une programmation stratégique, nourrie par des débats de haut niveau et des formats inspirants, pour inspirer le dialogue entre les acteurs économiques, politiques et institutionnels.

 

 

DROM. Point d’étape sur les bus de mer

DROM. Point d’étape sur les bus de mer

Les 2 et 3 décembre prochains à Fort de France, se déroulera la Conférence Technique Territoriale sur l’intermodalité Terre-Mer (fleuve), portée par le CEREMA Outre-Mer.

Les navettes maritimes et fluviales sont, selon les organisateurs, au croisement d’enjeux « forts » comme la mobilité, la décarbonation des transports, la gestion des flux touristiques et l’adaptation au changement climatique.

Ces deux journées ont pour objectif de faire en sorte que les différents acteurs qui ont déjà expérimenté de telles liaisons partagent leur retour d’expérience, et de déterminer le potentiel futur de ce type de liaisons.

Cette rencontre sera une belle opportunité pour approfondir les réflexions sur le financement des services de transport maritime, les coûts d’exploitation, et les enjeux environnementaux.

La STAC (Karulis), opérateur qui a conduit l’expérimentation des bus de mer en Guadeloupe, sera également présent à cet événement, avec pour objectif la reprise des expérimentations dans l’île.

 

Les énergies alternatives dans le viseur du PLF 2026

Les énergies alternatives dans le viseur du PLF 2026

Les fédérations professionnelles Union TLF, FNTR, OTRE et FNTV viennent d’exprimer leur vive inquiétude face aux orientations budgétaires envisagées dans le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) concernant la suppression des dispositifs de soutien aux énergies alternatives (suramortissement et fiscalité).

Depuis plusieurs années, les transporteurs routiers ont investi massivement pour verdir leurs flottes : véhicules électriques, bioGNV/GNV, B100, HVO, infrastructures de recharge ou d’avitaillement, et formation des personnels.

Ces investissements, encouragés par les politiques publiques et les objectifs européens, reposaient sur un cadre fiscal stable et lisible, garant de la viabilité économique des choix opérés. Cette stabilité et cette lisibilité promises ne semblent désormais que des incantations et leur absence plonge tout un secteur dans le trouble.

Les effets dévastateurs du PLF dans sa rédaction actuelle

La remise en cause brutale de ces soutiens dans la rédaction actuelle du PLF 2026 provoquerait, selon ces fédérations, une onde de choc économique et environnemental irréversible.

Elles prédisent des défaillances en chaîne puisque les actifs récents deviendraient « échoués » faute de modèle économique soutenable, menaçant la survie de nombreuses PME déjà fragilisées.

Elles estiment que, faute d’alternatives compétitives et adaptées à leurs besoins opérationnels, les transporteurs seraient contraints de revenir vers des motorisations fossiles, en contradiction avec les trajectoires climatiques fixées par l’État.

Enfin, la rupture de prévisibilité des politiques publiques remettrait en cause la crédibilité même de la transition énergétique du secteur.

Les fédérations appellent donc le gouvernement à supprimer totalement ces mesures et maintenir le cadre fiscal actuel pour les biocarburants, indispensable pour sécuriser les investissements réalisés.

Elles souhaitent poursuivre les travaux communs sur l’électrification des flottes, notamment via l’intégration de l’installation des IRVE au dépôt dans le dispositif IRRIC, prévue dans le projet de loi DADUE.

 

Toulouse. La future Halle des mobilités obtient son permis de construire

Toulouse. La future Halle des mobilités obtient son permis de construire

Portée par la Région Occitanie, la future Halle des mobilités de Toulouse vient d’obtenir son permis de construire. Ce bâtiment de 12 400m2 sera dimensionné pour répondre au triplement de la fréquentation de la Gare Matabiau à l’horizon 2032, soit 150 000 voyageurs quotidiens.

Il est conçu comme un trait d’union entre la ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux, le Service Express Régional Métropolitain (SERM) ainsi que la ligne C du métro.

Ce bâtiment comprendra des services aux voyageurs, la Maison de l’Orientation régionale, une vélostation de 1 000 places, un ensemble de bureaux, et des surfaces commerciales.

Les travaux débuteront en 2026 et devraient s’achever en 2028 pour coïncider avec la livraison de la ligne C du métro et anticiper l’arrivée de la LGV Toulouse-Bordeaux.

Au total, 114 M€ seront mobilisés par la Région Occitanie pour la construction de ce bâtiment. Le projet fera l’objet de co-financements de la part de l’Etat et de Toulouse Métropole. La maîtrise d’ouvrage est déléguée à l’Agence Régionale de l’Aménagement et de la Construction (ARAC) Occitanie et à Europolia.