Allemagne. Mercedes-Benz livre les dix premiers Citaro hybrid à Medenbach Traffic GmbH

Allemagne. Mercedes-Benz livre les dix premiers Citaro hybrid à Medenbach Traffic GmbH

La société Medenbach Traffic GmbH a reçu fin décembre les dix premiers des 57 autobus de ligne hybrides de Mercedes-Benz de l’usine d’autobus de Mannheim.

L’ensemble de la commande se divise en 39 Citaro hybrid en version interurbaine, 13 autobus articulés (Citaro G hybrid) et cinq autobus Citaro K hybrid (en version courte).

L’entreprise familiale Medenbach, située à Weilburg en Hesse centrale, dessert actuellement des lignes dans le district de Limburg-Weilburg ainsi que dans le Lahn-Dill-Kreis.

Le parc de véhicules comprend environ 110 véhicules, y compris les 57 nouveaux Citaro hybrid.

Rappelons que la propulsion à hybridation légère (mild hybride), dont le cœur est un moteur électrique de 14 kW, réduit la consommation de carburant jusqu’à 8,5% en aidant le moteur thermique au démarrage. Il génère lui-même l’énergie électrique nécessaire lorsqu’il roule ou freine.

Escroquerie à la subvention. Le transport public n’y échappe pas…

Escroquerie à la subvention. Le transport public n’y échappe pas…

Le Monde a révélé le jour de Noël l’existence d’une vaste fraude aux immatriculations qui n’avait pas épargné l’univers des transports collectifs. Sous le titre évocateur « Comment de faux bus électriques ont permis de détourner des millions d’euros de primes écologiques », le quotidien du soir a en effet mis en lumière le fait que plusieurs centaines de bus électriques étaient concernés par cette escroquerie.

L’analyse détaillée des immatriculations d’autobus de 2022 et 2023 réalisée par notre confrère transbus.org permet de déterminer avec précision que plus de 500 bus électriques ne correspondant pas à des véhicules réels ont été immatriculés entre mai 2022 et juin 2023.

Trois modèles de bus ont été utilisés pour cette fraude : Karsan eJest (véhicule de catégorie M2, 492 cas), BlueBus 6m (catégorie M3, 11 cas fin 2022) et Heuliez GX 337 Elec (catégorie M3, 1 seul cas en 2022).

 

 

Le BlueBus 6m a fait l’objet de 11 demandes frauduleuses.

 

Toujours selon transbus.org, les numéros de série utilisés (VIN) s’intercalent entre ceux des véhicules réels ou présentent parfois des incohérences. « Les autres champs relatifs à la description de ces véhicules sont étonnamment tous identiques pour un même modèle. Certains jours, jusqu’à 45 bus électriques fictifs ont ainsi été immatriculés », explique même notre confrère.

La fraude aurait donc commencé début 2022 lorsque, dans le cadre du plan France Relance, le gouvernement a mis en place un bonus pour l’achat ou la location de longue durée de véhicules lourds alimentés à l’électricité ou à l’hydrogène.

Ce bonus, fixé à 30 000 € pour les autobus et autocars, a finalement été réservée aux minibus électriques (catégorie M2) à compter du 1er janvier 2023

Pour obtenir cette subvention, les demandeurs devaient compléter le formulaire Cerfa 13621*15 « Bonus écologique et prime à la conversion » était à compléter et à envoyer par email à l’Agence de services et de paiement (ASP), l’accompagner du certificat d’immatriculation du véhicule acquis, de la copie de la facture du véhicule acquis/copie du contrat de location, de la copie du bon de commande daté, d’un extrait Kbis et d’un RIB.

La demande devait être formulée dans les six mois suivant la date de facturation du véhicule ou de versement du premier loyer dans le cas d’une location. Le versement de l’aide était ensuite effectué par l’ASP au nom de l’État.

L’enquête du Monde révèle que plus de la moitié des dossiers déposés l’ont été en Ile-de-France, et plus spécifiquement à Paris et en Seine-Saint-Denis, avec des codes APE parfois tout à fait éloignés de ceux qui caractérisent les entreprises de transport collectif.

Enfin, les services de l’État ont indiqué au Monde avoir détecté ces escroqueries de sorte que « les montants fraudés sont restés bien inférieurs à 10 M€ », sans toutefois donner plus de précisions…

 

Un GX 337 ELEC a fait l’objet d’une demande frauduleuse.

 

Nous avons eu un ministre des Transports pour Noël

Nous avons eu un ministre des Transports pour Noël

La liste du gouvernement Bayrou a finalement été communiquée le 23 décembre en fin de journée et le secteur des Transports, qui avait accueilli chaleureusement François Durovray, va devoir s’habituer à un nouvel interlocuteur : Philippe Tabarot.

Ce sénateur LR des Alpes-Maritimes depuis 2020 est aussi Secrétaire du Sénat, premier Vice-Président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.

Rappelons qu’il a aussi été vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur chargé « des transports, de l’intermodalité et de la sécurité » de 2015 à 2021 et président de la régie régionale des transports et qu’il siègeait au GART.

 

 

EMT Madrid réceptionne ses 10 premiers CaetanoBus H2.City Gold

EMT Madrid réceptionne ses 10 premiers CaetanoBus H2.City Gold

L’opérateur de transports publics de la capitale espagnole – EMT Madrid – a organisé le 19 décembre un événement dédié à l’utilisation de l’hydrogène vert dans les transports publics, et en a profité pour présenter ses nouveaux bus électriques à hydrogène H2.City Gold.

Ces 10 bus, qui sont sur le point de commencer à fonctionner à Madrid, constituent une étape clé dans la mobilité à hydrogène en Espagne. De son côté, CaetanoBus a pu rappeler pour l’occasion qu’il avait déjà vendu plus de 200 unités dans diverses villes européennes, principalement en Allemagne, Espagne, France, Portugal et Italie et très prochainement en Autriche.

L’objectif pour EMT Madrid est d’avoir en 2030 toute sa flotte fonctionnant avec zéro émission. Les bus seront ravitaillés en moins de 15 minutes avec de l’hydrogène vert produit sur place grâce à un électrolyseur PEN capable de produire 18 kg/h.  Les Caetano H2.City Gold seront exploités sur la ligne 145.

 

 

Ile de la Réunion. La FT2R signe un accord instaurant une Convention Collective

Ile de la Réunion. La FT2R signe un accord instaurant une Convention Collective

Les partenaires sociaux ont signé le 23 décembre 2024 un accord visant à définir les conditions de travail ainsi que les droits et obligations des employeurs et des salariés dans le secteur du transport routier de voyageurs urbains et interurbains sur l’Ile de La Réunion.

En effet, la Convention Collective Nationale des Transports Routiers et Activités Auxiliaires du Transport (IDCC0016) n’étant pas applicable sur les territoires d’Outre-Mer.

La FT2R, représentant 43% des entreprises de transport routier de voyageurs à la Réunion (et adhérente de l’OTRE), vient donc d’annoncer que cet accord s’applique aux entreprises du secteur des Transports urbains et suburbains de voyageurs (NAF 493lZ), des Transports routiers réguliers de voyageurs (NAF 4939A) et autres transports routiers de voyageurs (NAF 4939B).

Jusqu’à présent, les entreprises du secteur devaient s’appuyer sur le seul code du travail, sans bénéficier de réelles dispositions spécifiques à leurs métiers et une véritable reconnaissance des compétences de leurs salariés.

L’accord modifie donc profondément les conditions de rémunération et de décompte des temps dans la profession. Il suppose des modifications réglementaires, ainsi qu’un financement public adapté.

L’accord entrera donc en vigueur douze mois à compter de la publication de son arrêté d’extension et, au plus tard, le 1er janvier 2027.