Tourisme. BT Tours et le groupe Salaün fêtent leurs noces de porcelaine

Tourisme. BT Tours et le groupe Salaün fêtent leurs noces de porcelaine

Le 11 octobre dernier, dans une petite commune non loin de Bruxelles, la direction et le personnel du Wallon BT Tours (B pour Binche, T pour tourisme), et la direction du Breton Salaün ont fêté le vingtième anniversaire de l’acquisition du premier par le second.

 

Comme dans tout mariage, il y a des hauts et des bas, mais cette fois, la centaine de personnes réunie pour l’occasion pouvait s’enorgueillir des bons résultats de cette union entre un petit autocariste (et tour-opérateur) belge et un des plus importants TO français, à la forte tradition autocariste lui aussi.

 

Benoit Dieu, DG de BT Tours, et Michel Salaün, PDG du Groupe Salaün.

 

En 20 ans en effet, le chiffre d’affaires généré par BT Tours a grimpé de 3 M€ en 2004, à quelque 40 M€ aujourd’hui, dont une bonne dizaine réalisé dans le tourisme de groupe et en autocars (avec huit véhicules en parc). Une évolution qui donne le sourire à Benoit Dieu, DG de l’entreprise belge, déjà patron de BT Tours à l’époque du rachat, et qui emploie aujourd’hui 60 personnes.

 

Autre sujet de réjouissance après une période Covid « dramatique », qui n’a pu être surmontée que parce que le Groupe Salaün a clairement épaulé financièrement sa filiale, « le tourisme en Wallonie, en individuel mais aussi en groupe et en autocar, a redémarré en fanfare en 2023 », selon Benoit Dieu.

 

Des perspectives réjouissantes pour le DG de l’entreprise, qui table sur une croissance de l’ordre de 10% cette année, comme l’année prochaine.

 

« Nous sommes aujourd’hui référencé dans le top 5 des TO belges, explique-t-il, et avec notre réseau de 12 agences réparties sur tout le territoire wallon, nos vols au départ de Bruxelles et un de nos avantages qui consiste à prendre en charge le transfert de nos clients (une spécificité développée par le Groupe Salaün, NDLR)nous sommes devenus incontournables sur notre zone de chalandise ».

 

Si BT Tours vend des produits Saläun sous sa marque, il dispose d’un catalogue adapté aux spécificités du marché wallon, et en distribue chaque année quelque 35 000 exemplaires.

 

Derniers motifs de satisfaction parmi d’autres, BT Tours est aujourd’hui aussi reconnu pour la qualité de son « guidage francophone » (une des raisons pour lesquelles de gros TO comme TUI font régulièrement appel à lui, NDLR), tandis que sa « section groupes » voit régulièrement des groupes français faire appel à ses services.

 

 

Paris. Les autocars seront tolérés dans la future ZTL

Paris. Les autocars seront tolérés dans la future ZTL

Lors de sa délibération du 11 juillet 2024, le Conseil de Paris approuvait la mise en œuvre d’une Zone à Trafic Limité (ZTL) dès cet automne, avec une interdiction d’accès aux autocars de tourisme.

Une décision prise sans concertation (décidemment une mauvaise habitude à la mairie de Paris) immédiatement dénoncée par la plupart des organisations professionnelles du secteur, qui la considéraient unanimement comme « incohérente ».

Pointant du doigt le fait que cette mesure n’était rien moins qu’une atteinte à la liberté de commerce et de l’industrie et à la liberté de circuler, elles rappelaient aussi qu’elle aurait un impact particulièrement catastrophique sur l’activité touristique parisienne.

L’action de toutes les organisations patronales, aussi bien que l’intermédiation du nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray, semble avoir porté ses fruits, puisque le 11 octobre, la mairie est revenue sur son désir initial d’exclusion.

Lors de la mise en œuvre future de cette ZTL, les autocars de tourisme ne seront donc plus exclus, et ils pourront continuer à circuler, s’ils ont comme point de départ ou de destination l’une des voies incluses dans le périmètre de cette zone.

A Paris, le secteur attend désormais de mêmes avancée positives concernant la fermeture de la Gare routière de Paris Bercy…

 

La future ZTL de Paris.

 

 

Budget 2025. Les régions se sentent sacrifiées

Budget 2025. Les régions se sentent sacrifiées

Lors du Comité des Finances Locales du 8 octobre, le gouvernement a informé les collectivités territoriales du sort qui leur serait réservé dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, présenté en Conseil des Ministres le 10.

Selon Régions de France, ce PLF se caractérise par une diminution drastique de leurs recettes. Avec une première estimation d’un impact direct sur les recettes des régions de presque d’un milliard d’euros, « elles seront le niveau de collectivité le plus impacté par le PLF. Une baisse historique qui constituera une mise en péril des politiques régionales et de l’investissement public ».

Toujours selon l’association, alors qu’elles représentent seulement 3,5% du déficit en 2023, il est demandé aux collectivités locales de contribuer au redressement des finances publiques à hauteur de 12,5% en 2025.

Pour les présidentes et présidents des régions, « l’effort doit être proportionné et juste, par rapport à l’Etat, mais également entre strates de collectivités et tenir compte des disparités de situation. Il doit également tenir compte de la situation des régions, seul échelon à n’avoir bénéficié d’aucune compensation pour la hausse des dépenses d’énergie et de carburant et à avoir accompagné les plans de relance du gouvernement, alors qu’elles ont enregistré une baisse de leur épargne brute de – 400 M€ en 2023 qui se poursuivra en 2024 ».

Les régions s’inquiètent donc d’une baisse significative de l’investissement public car, et alors qu’elles ne disposent plus de recettes dynamiques, leur capacité d’endettement a été consommée depuis trois ans par la lutte contre la crise sanitaire, l’accompagnement des plans de relance de l’Etat, et la forte augmentation des prix de l’énergie et du carburant.

Elles pointent du doigt le fait que les choix du gouvernement auront « un impact direct pour le développement économique et l’emploi, les transports, la transition écologique, la formation professionnelle ».

Et Carole Delga, présidente de Régions de France et de l’Occitanie, de conclure : « la situation budgétaire de la France n’est clairement pas le fait des collectivités. Les Régions portent aujourd’hui 12% de l’investissement public sur tous les territoires du pays pour seulement 1% de la dette nationale… ».

 

 

Le transport routier de voyageurs crée toujours des emplois

Le transport routier de voyageurs crée toujours des emplois

Les chiffres de l’emploi salarié et du marché du travail dans les transports pour le deuxième trimestre 2024 ont été publiés fin septembre. Ils montrent que le transport terrestre de voyageurs non ferroviaire connaît une poursuite de la création nette d’emploi.

Elle est de +0,8% par rapport au premier trimestre, soit une création nette de 2 000 emplois en un trimestre. Il s’agit du treizième trimestre consécutif de hausse de l’emploi. Plus spécifiquement, le transport routier de voyageurs connaît une hausse de 0,6%, soit 600 emplois supplémentaires.

Au total, le transport routier de voyageurs compte à cette date 105 900 salariés, contre 102 500 salariés un an auparavant.

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) pour les conducteurs de transport en commun sur route diminue de 1,3% par rapport au trimestre précédent. Ils sont 10 300. Ce volume est toutefois plus important que celui affiché au deuxième trimestre 2023, où ils étaient de 10 000 demandeurs d’emploi.

 

 

Global Mobility Call : focus sur les technologies émergentes

Global Mobility Call : focus sur les technologies émergentes

Le Global Mobility Call (GMC), organisé par IFEMA Madrid et Smobhub, du 19 au 21 novembre prochains au Recinto Ferial, vient d’annoncer qu’il ajoutait un nouveau volet de discussion à son panel de débats.

Sous le nom de « Perturbation stratégique : le volet Innovation, Talent et Cybersécurité », GMC examinera donc les initiatives mondiales qui stimulent l’innovation dans l’écosystème de la mobilité.

A travers ces discussions, GMC entend explorer le rôle transformateur des technologies émergentes et de l’innovation numérique pour façonner l’avenir des transports et de la mobilité, tant en termes de personnes que de biens.

Sera par exemple abordée la mission des programmes Horizon visant à favoriser les avancées transformatrices en matière de mobilité dans les zones urbaines et rurales.

De même, sera abordé le rôle des données, de l’intelligence artificielle et de la technologie dite des « jumeaux numériques » dans la révolution de la planification de la mobilité, ainsi que les facteurs clés influençant les investissements dans la mobilité durable par les experts en capital-investissement et en capital d’amorçage.

Enfin, les sessions dites « Cyber ​​Morning », prévues le 21 novembre, aborderont les enjeux de cybersécurité liés aux systèmes de mobilité connectés.

En parallèle, GMC accueillera un espace d’exposition sur l’innovation, qui accueillera des startups de divers secteurs de la mobilité, notamment dans le domaine des solutions de recharge électrique, des applications de mobilité, des services de mobilité au travail, du traitement des données et de la cybersécurité.

 

 

BlaBlaCar et les Cars Bihan soignent les supporters du Stade Brestois 29

BlaBlaCar et les Cars Bihan soignent les supporters du Stade Brestois 29

À l’occasion des matchs de Coupe d’Europe disputés par le Stade Brestois 29 au stade de Roudourou à Guingamp, un service de transport dédié aux supporters est mis en place.

Après une première opération réussie à l’occasion du premier match à domicile du Stade Brestois 29, BlaBlaCar et la société de transports Cars Bihan réitèrent l’opération.

BlaBlaCar, en partenariat avec les Cars Bihan organise donc des lignes spéciales d’autocars pour les matchs de Coupe d’Europe du Stade Brestois 29 « à domicile » (Sturm Graz, Real Madrid, Bayer Leverkusen et PSV Eindhoven) à Guingamp. Ces cars permettront aux supporters de se rendre facilement au stade et de revenir à Brest après les rencontres.

Pour le match contre Bayer Leverkusen du 23 octobre prochain, deux trajets seront disponibles, avec un nombre de places pouvant évoluer en fonction du succès de l’opération.