Keolis renouvelé pour l’exploitation du réseau Cap’Bus

Keolis renouvelé pour l’exploitation du réseau Cap’Bus

Keolis vient d’annoncer qu’il avait été renouvelé pour la gestion du réseau de transport Cap’Bus par la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée (CAHM), et ce pour une durée de 6,5 ans. Ce nouveau contrat, effectif depuis le 1er mars, représente un CA annuel de 3,5 M€.

Depuis 2020, Keolis Agde assure la gestion complète du réseau Cap’Bus de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, comprenant l’exploitation des lignes urbaines, la vente de titres de transport, la promotion du réseau et l’information voyageurs.

Le réseau s’appuie sur une flotte de 19 véhicules et propose 5 lignes de bus (7 en été), ainsi qu’un service de transport à la demande (TAD), permettant de parcourir plus de 760 000 km chaque an.

Desservant 20 communes, dont Agde et Pézenas, Cap’Bus enregistre près de 675 000 voyages par an. En période estivale, ce sont plus de 350 000 voyageurs qui bénéficient de ce service essentiel. Depuis le lancement d’une nouvelle offre de transport en 2021, Cap’Bus a connu une dynamique commerciale continue avec plus de 60% de fréquentation.

Dans le cadre du nouveau contrat, Keolis s’est notamment engagé à proposer une nouvelle identité visuelle, une offre de transport 24h/24 et 7j/7 en été, un système d’open paiement, et une poursuite de l’exploitation au biocarburant en passant du B100 au 100% HVO.

 

Siemens et Mennekes s’associent

Siemens et Mennekes s’associent

Siemens Smart Infrastructure et Mennekes viennet d’annoncer leur association pour simplifier et améliorer la planification de la distribution d’énergie pour l’infrastructure de recharge de mobilité électrique.

 

Dans le cadre de cette collaboration, Mennekes est ainsi le premier partenaire à rejoindre l'écosystème logiciel Simaris, permettant aux planificateurs électriques d'accéder au portefeuille d'eMobilité industrielle de Mennekes.

Les outils de planification Simaris aident les planificateurs électriques à dimensionner la distribution d’énergie électrique et à déterminer les appareils requis tels que les tableaux de distribution. L’objectif étant de rendre la planification de l’infrastructure de recharge électronique avec les bornes de recharge Mennekes « efficace et transparente ».

 

Les outils Simaris permettent la conception automatique de tous les composants et systèmes de l’infrastructure de recharge électronique, en tenant automatiquement compte des normes pertinentes.

 

L’outil crée des documents de planification et des spécifications faciles à utiliser pour les appels d’offres, y compris la budgétisation, et fournit des données de modélisation des informations du bâtiment (BIM) pour un échange de données fluide, afin que la planification de l’infrastructure de recharge puisse être envisagée dès le début du jumeau numérique.

 

Lhyfe signe un contrat d’approvisionnement en hydrogène vert avec INOCEL

Lhyfe signe un contrat d’approvisionnement en hydrogène vert avec INOCEL

Lhyfe vient d’annoncer la signature d’un contrat majeur avec INOCEL. Il porte sur la fourniture d’hydrogène vert (jusqu’à 140 tonnes) sur une période de quatre ans pour alimenter les bancs d’essai des piles à combustible forte puissance fabriquées par INOCEL. 

A compter de 2025, Lhyfe assure l’approvisionnement en hydrogène vert des usines d’INOCEL situées à Belfort (région Bourgogne-Franche-Comté) et à Saint-Égrève (région Auvergne-Rhône-Alpes).

Cet hydrogène vert alimentera les bancs d’essai des piles à combustible d’INOCEL, les plus puissantes au monde sur le marché (300 kW). Ces piles à combustible, avec une efficience énergétique de 60%, offrent un coût d’utilisation compétitif face au diesel. 

En s’appuyant sur l’hydrogène vert, les deux entreprises entendent promouvoir des solutions énergétiques durables et accélérer la décarbonation de secteurs industriels critiques, notamment les applications stationnaires et la mobilité.

 

L’Allemagne supprime 11 ZFE

L’Allemagne supprime 11 ZFE

Partout en Europe, le sujet des Zone à Faible Emission (ZFE) ne cesse d’alimenter les polémiques, et de cristalliser les mécontentements des automobilistes, qui n’ont bien souvent pas les moyens d’acquérir les nouveaux véhicules qu’on veut leur imposer, et d’un certain nombre de professionnels, qui sont dans une situation similaire.

Si, en France, notre Premier ministre s’est dit prêt à réfléchir à ce sujet, outre-Rhin, certains élus locaux ont fait le choix d’écouter leurs concitoyens. A ce jour, les villes de Hanovre, Mannheim, Mühlheim, Heidenheim an der Brenz, Heilbronn, Herrenberg, Leonberg, Reutlingen, Tubingue, Neu-Ulm et Ulm ont supprimé leurs ZFE.

Pour l’instant, il ne reste donc plus en Allemagne que 37 ZFE, pendant que la France s’arcboute toujours plus ou moins sur l’idée que toutes les métropoles de plus de 150 000 habitants devront avoir créé la leur dans le courant de cette année…

Comme il n’était évidemment pas question de reconnaitre que le concept même de ZFE n’était peut-être pas une si bonne idée, l’Allemagne a expliqué que le pays avait vécu une amélioration considérable de la qualité de l’air ces dernières années.

Une chute des niveaux de dioxyde d’azote et de particules fines aurait même été constatée dans les villes concernées entre 1995 et 2021, avec des taux désormais inférieurs aux seuils européens.

Dernier point amusant, neuf des villes ayant décidé de supprimer leurs ZFE sont situées dans le Bade-Wurtemberg, un Land frontalier de la France.

Il fut un temps où le nuage de Tchernobyl s’arrêtait à la frontière, cette fois ce sont le dioxyde d’azote et les particules fines qui restent dans l’Hexagone…

UE. La Commission octroie un délai pour la CAFE 2025

UE. La Commission octroie un délai pour la CAFE 2025

Faire et défaire… Ursula Van der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé le 3 mars un assouplissement des exigences liées à la norme CAFE 2025.

 

Face à la levée de boucliers des constructeurs automobiles européens, elle a finalement annoncé la mise en place d’un mécanisme de flexibilité visant à éviter aux constructeurs automobiles en retard sur leurs objectifs de réduction des émissions de CO2 de devoir payer des amendes dès cette année.

 

La proposition, qui doit être présentée avant la fin mars, devrait permettre d’étendre le calcul des émissions sur trois ans, de 2025 à 2027, plutôt que sur une seule année.

 

Pour rappel, la norme CAFE obligeait les constructeurs à commercialiser un véhicule électrique sur quatre, sous peine d’amendes calculée par gramme de CO2 dépassé. Une projection donnait 15 Mds€ d’amende de dépassement pour la seule année 2025.